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La carte des routes qui tuent
Violence routière
Publié dans El Watan le 01 - 05 - 2009

Dans les pays en voie de développement, il ne fait pas bon être dans un bus ou simple piéton : c'est ce que révèle une récente étude sur les décès par accidents de la route, reprise par l'Organisation mondiale pour la santé.
Alors que commence, ce lundi 4, la Semaine arabe de la circulation routière, El Watan Vendredi publie la carte des routes qui tuent en Algérie. Avec plus de 280 morts sur la route pour ce seul mois d'avril, l'Algérie a de quoi être concernée, au même titre que tout le continent africain où le nombre d'accidents est le plus élevé au monde (entre 19,1 et 28,3 accidents mortels pour 100 000 habitants), par la semaine arabe de la circulation routière qui commence ce lundi 4. Pour appuyer là où ça fait mal, une étude publiée, en février, par la revue Injury Prevention et reprise par l'Organisation mondiale de la santé, montre comment les accidents de la route affectent de manière disproportionnée les pays en voie de développement. Selon les auteurs, l'augmentation dramatique des taux de mortalité sur la route sont à mettre sur le compte de la motorisation et de l'urbanisation rapides dans les pays à faible et moyen revenus.
En procédant à une étude de la répartition des victimes par groupe, ils affinent les données déjà connues, selon lesquelles 90% des décès par accident dans les pays en voie de développement touchent principalement les piétons et les deux roues, ceux susceptibles de ne pas pouvoir s'acheter une voiture. On apprend ainsi que l'on a moins de chances de mourir dans un véhicule quand on habite dans un pays à faible revenu (34%) que dans un pays développé (60%). A condition que ce ne soit ni un bus ni un camion… Et le terrain le prouve : parmi les accidents les plus meurtriers de la semaine, celui survenu lundi dernier sur la RN5 (Alger-Constantine) a coûté la vie à quatre personnes du côté de Bordj Bou Arréridj dans une collision impliquant une voiture et un semi-remorque. Le même jour, sur la RN28, à El Djezzar (Batna), quatre personnes sont également décédées dans un crash entre un véhicule et un camion. Sans remonter à l'hécatombe du dernier Ramadhan, en février, un bus assurant la liaison Alger-Annaba a percuté un camion semi-remorque près de Azzaba (Skikda). Bilan : 4 morts.
Et le drame s'est reproduit quelques jours plus tard avec un bus Alger-El Tarf qui a subitement dérapé sur la RN3, entraînant la mort d'une personne. Mais surtout, il ne fait pas bon être piéton : dans les pays à faible niveau de revenus, ils représentent 45% des décès par accident dans les pays à faible revenus contre 18% dans les pays les plus développés. Là encore, la réalité de la route le confirme : depuis le début de l'année, un enfant de 8 ans a été fauché à M'chira (Mila) sur le tronçon de la RN100, une fillette de 10 ans a perdu la vie sur la RN90 H'maneda Relizane à Mostaganem et une autre de 11 ans est morte renversée par une voiture à Zaâroura (Tiaret). Le problème, comme le souligne l'étude, c'est que les crashs tuent et estropient les segments les plus productifs de la population. Résultat : les coûts économiques des accidents de la route sont astronomiques. Rien que pour la prise en charge des victimes d'accidents, l'APS a rappelé cette semaine que plus de 75 milliards de dinars sont déboursés chaque année par l'Etat. Malheureusement, comme le souligne enfin l'étude, les investissements dans la recherche dans les pays en voie de développement sont inadaptés comparés à la charge des accidents.


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