Les habitants des blocs 3 et 4 de ladite cité, sise au quartier La Plaine, au chef-lieu de daïra, se plaignent, depuis plus de 10 ans des eaux stagnantes devant leurs bâtiments. Faute des canaux d'évacuation des eaux pluviales et l'obstruction des avaloirs, ce lieu devient, après chaque averse, un marécage où s'accumulent de grandes quantités d'eau. Une situation qui rend l'accès aux habitations plus ardu et cause moult désagréments aux résidents du quartier. «Parfois, les eaux pluviales y stagnent des semaines entières sans qu'aucune autorité n'ose intervenir», relève un habitant du quartier, qui souligne que ce sont les services de la Protection civile qui leur viennent en aide. «N'était l'intervention d'un paysan qui a dégagé les eaux à l'aide d'une pompe, les dernières pluies torrentielles auraient pu pénétrer à l'intérieur de nos habitations», martèle-t-il. Cette situation qui dure n'est, selon notre interlocuteur, que «le résultat des travaux bâclés des entrepreneurs». Contacté à cet effet, un responsable de l'OPGI de l'unité locale rejette totalement la responsabilité. Celui-ci souligne, en revanche, que les habitants de cette cité sont tous des propriétaires et ne s'acquittent plus de leurs charges. Par conséquent, l'entière responsabilité incombe aux autorités locales lesquelles doivent assainir le réseau d'évacuation de toute la cité avant que cela ne soit trop tard. Par ailleurs, ce problème se pose encore avec acuité au niveau de la cité des Coopératives et la cité Million du chef-lieu où les maisons du rez-de-chaussée sont complètement envahies par les dernières averses. Une situation qui a démontré l'insuffisance des avaloirs mis en place et la nécessité de leur réfection de manière à répondre aux normes.