À Diar El Afia, dans la commune de Bourouba, les problèmes s'accumulent comme dans les quartiers voisins. Les habitants en souffrent sans que les autorités locales « agissent » alors qu'elles ont toujours été prises à partie par les résidants depuis des années. Ces derniers montent au créneau : « Nous constatons la dégradation de ce beau quartier de jour en jour », relèvent les habitants qui ont pris la peine de faire circuler une pétition adressée au wali délégué d'El Harrach pour « le sommer à réagir ». L'un des problèmes récurrents auquel sont confrontés les habitants de ce quartier décentré de la ville est la route devenue « une tranchée ». « La route qui mène au quartier est dans un état lamentable et cela remonte à juin 2007 où des travaux de rénovation ont été menés sans qu'ils soient achevés. En hiver, cette rue devient carrément impraticable. Des trous béants, des regards à ciel ouvert, des nids-de-poule, auxquels s'ajoutent la boue en hiver, de la poussière en été, un vrai théâtre de désolation », relèvent avec amertume les habitants qui ont pris attache avec la rédaction et désespèrent de voir la situation changer malgré leurs appels incessants. Les rares espaces verts « ne sont pas mis à profit ». L'espace vert, le petit bois en lisière du quartier ne profite pas aux habitants mais à quelques délinquants qui s'y retrouvent en nombre. « Il est nécessaire que le lieu retrouve sa vocation de lieu de villégiature en procédant à sa clôture. Mais rien n'a été fait », insistent les rédacteurs de la pétition. Diar El Afia connaît le problème du ramassage des ordures. Il ne se fait pas régulièrement, de même pour le ramassage des gravats d'où l'amoncellement d'ordures dépassant l'entendement où pullulent toutes sortes de rongeurs. Les coupures électriques sont devenues récurrentes, celui des chutes de tension est propre à notre cité en raison du non-raccordement des câbles électriques. Au problème de l'électricité, maintes fois signalé aux services de Sonelgaz qui « ne daignent jamais se déplacer », s'ajoute celui du réseau d'éclairage. Les services de la commune ou ceux de l'Erma, à qui revient la charge du réseau ne font pas les travaux nécessaires. Les habitants affirment qu'il est « illusoire » d'énumérer tous les problèmes auxquels sont confrontés les habitants de ce quartier d'une commune en retrait de la ville. « Le quartier est délaissé par les autorités locales et les résidants vivent, pour la plupart, du système D », relève un résidant de PLM.