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Les engagements de Barack Obama : La question palestinienne élément moteur
Publié dans El Watan le 10 - 05 - 2009

Pour le moment, ce sont de simples discours liés, il est vrai, à des engagements électoraux. Et en ce sens, le président américain donne la nette impression de vouloir les concrétiser. C'est-à- dire tenir ses promesses. Et là, il s'agit de tourner une page de l'histoire des Etats-Unis avec au moins deux guerres (Afghanistan et Irak) qu'ils sont sûrs de ne pas remporter.
pour Barack Obama, il s'agit surtout de ne pas les perdre. C'est pourquoi, et là les analystes sont unanimes, le nouveau président américain s'est mis au travail dès les premiers jours de son mandat. Il a décidé de secouer le cocotier, pour ne prendre en considération que le seul intérêt des Etats-Unis quitte à froisser certaines attitudes, voire même revoir certaines considérations. Barack Obama se prépare donc à un nouveau voyage le mois prochain, et il entend cette fois adresser un message fort au monde musulman, ne se suffisant visiblement pas des propos tenus dans la capitale turque et sa grande métropole Istanbul au mois d'avril dernier. Il a choisi l'Egypte pour tenir une grande promesse de campagne et offrir solennellement la réconciliation au monde musulman dans un discours qu'il prononcera à son adresse le 4 juin. La décision quant à l'endroit précis où M. Obama s'exprimera n'est toujours pas arrêtée, a dit le porte-parole de la Maison-Blanche, Robert Gibbs. Mais il a signifié qu'il s'agissait pour M. Obama d'honorer la promesse de réparer les relations entre les Etats-Unis et le monde musulman après les crispations causées par l'invasion de l'Irak ou les méthodes de la « guerre mondiale contre le terrorisme » menée par l'ancien président George W. Bush. Ce discours, très attendu, s'inscrit dans « l'effort continu mené par ce président et cette administration pour démontrer que nous pouvons travailler ensemble à la sécurité et au bien-être futur des enfants de ce pays (les Etats-Unis) et du monde musulman en leur offrant espoir et prospérité », a déclaré M. Gibbs. Il a souligné que M. Obama n'adresserait pas seulement son message au monde arabe, mais à la totalité du monde musulman, et il a cité en exemple l'Indonésie, où le président américain a passé une partie de son enfance et qui est le plus grand pays musulman au monde par la population.
Avant même son investiture le 20 janvier, M. Obama, un chrétien dont une partie non négligeable d'Américains croit qu'il est musulman, a fait vœu de restaurer l'image des Etats-Unis dans le monde et en particulier dans le monde musulman. Dans son discours d'investiture, il a offert à ce dernier une « nouvelle approche fondée sur l'intérêt et le respect mutuels ». « Ce que nous allons offrir au monde musulman dans son acception la plus large, c'est la main de l'amitié », avait-il dit quelques jours après dans un de ses tout premiers entretiens télévisés, accordé à la chaîne Al Arabiya. La décision quasi immédiate de fermer le camp de Guantanamo relève de cet effort, selon la Maison-Blanche. Voulant rompre avec son prédécesseur accusé de s'être soucié tardivement du conflit israélo-palestinien, M. Obama s'est employé à relancer un processus enlisé. Il restait encore au président américain à tenir sa promesse de campagne : parler directement au monde musulman depuis un « forum islamique majeur » au cours des 100 premiers jours de sa présidence. Il aurait parfaitement tenu parole s'il l'avait fait avant le 29 avril. Il a retenu une attention toute particulière en prononçant un discours le 6 avril devant le parlement turc. Il a assuré alors que les Etats-Unis « ne sont pas et ne seront jamais en guerre contre l'islam ». Mais la Maison-Blanche reconnaissait elle-même qu'il ne s'agissait pas là du grand discours promis à l'attention du monde musulman. M. Obama a donc choisi l'allié égyptien, grand bénéficiaire de l'aide américaine dans la région et l'un des deux seuls pays arabes (avec la Jordanie) à avoir signé un accord de paix avec Israël. Le fait marquant de ce discours, c'est la conjoncture dans laquelle il intervient. Et là, il s'agira du premier sommet tripartite palestino-israélo-américain, le 26 mai à la Maison-Blanche, lors duquel est attendu au moins un signal fort. Cela aiderait beaucoup M. Obama dans son approche avec le monde musulman qu'il sait sensible à la question palestinienne. Son envoyé spécial, George Mitchell, a, déjà pour cela, déblayé le terrain, et lui ainsi que ses principaux collaborateurs ont tenu à dire ce qu'ils en pensaient, ou plus précisément à quelle approche ils donnaient leur préférence.


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