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Quinze pays ennemis d'internet
Publié dans El Watan le 13 - 03 - 2008

La liste comprend d'autres pays comme l'Arabie Saoudite, la Tunisie, Cuba, la Chine, la Birmanie, l'Iran, l'Egypte, le Bélarus et la Corée du Nord. RSF(www.rsf.fr) a publié un rapport sur chaque pays. «La censure n'est pas déguisée en ‘‘problème technique'' et les filtres saoudiens indiquent clairement les sites censurés. Le royaume a décidé de réglementer la diffusion des informations sur la toile, et le contrôle de l'information se fait en toute légalité», constate RSF. Selon elle, le site syrien Elaph n'est pas accessible en Arabie Saoudite depuis 2006, «suite à des pressions de la part de religieux conservateurs». Si le nombre de providers dépasse les 200, l'Egypte n'est pas un paradis pour le web. Une nouvelle loi autorise le blocage et la fermeture de sites internet «susceptibles de représenter une menace pour la "sécurité'' nationale». «Des officiers sont chargés de veiller au trafic des informations sur le web. Les cybercafés doivent obtenir une licence du ministère des Télécommunications sous peine de fermeture», rapporte RSF. Ordre a été donné aux propriétaires de cybercafé de relever et d'archiver le numéro de carte d'identité des clients. En Tunisie, de nombreux sites d'opposition sont bloqués. «Les sites les plus connus en matière de défense de droits de l'homme ainsi que les principaux proxies comme Anonymizer et Guardster sont inaccessibles», relève l'organisation. Elle cite le cas de l'avocat Mohammed Abbou qui a été emprisonné pour avoir publié sur internet un article dénonçant la torture. «Les cybercafés sont surveillés, leurs gérants sont responsables des activités de leurs clients», ajoute-t-elle. En Iran, le gouvernement a, d'après
RSF, instauré une réglementation qui ordonne aux responsables de sites de s'enregistrer auprès des autorités et a créé un «organe de surveillance d'internet» dépendant du ministère de la Culture. «Les fournisseurs d'accès doivent vérifier que des contenus ‘‘interdits'' ne sont pas publiés par leurs serveurs. Les sites de partage de photos FlickR et de vidéos YouTube sont inaccessibles, car certains documents qu'ils contiennent sont jugés ‘‘immoraux"», relève l'organisation qui souligne que des blogueurs sont pourchassés. A Cuba, où 23 journalistes sont emprisonnés, le gouvernement mise sur la dissuasion pour contrôler les contenus disponibles en ligne. «Un internaute risque jusqu'à vingt ans de prison pour avoir publié un article ‘‘contre-révolutionnaire'' sur des sites étrangers et cinq ans de prison pour s'être connecté au net de manière illégale», relève RSF. Elle note l'existence d'un réseau national qui donne accès à une adresse électronique permettant d'envoyer des e-mails à l'étranger mais pas de surfer sur le net. «Le régime s'assure qu'aucun ‘‘message subversif'' n'est transmis», est-il constaté. La Chine reste, selon RSF, le pays le plus avancé en matière de filtrage d'internet. «Les autorités suivent avec attention les évolutions technologiques pour s'assurer qu'aucune n'ouvre une nouvelle fenêtre de libre expression», est-il noté. En Corée du Nord, quasiment personne n'a accès à internet. «Seuls des étrangers et quelques membres du gouvernement peuvent jouir d'un internet non filtré grâce à une liaison par satellite avec des serveurs internet basés en Allemagne», rapporte l'organisation. Au Zimbabwe, le web n'est, selon elle, pas assez consulté sur le territoire pour que le gouvernement procède à une censure massive. Cependant, les internautes sont ouvertement surveillés par le pouvoir, «qui se focalise sur le contrôle des e-mails».
Dans le pays de Robert Mugabe, une loi autorise l'Etat à intercepter les communications téléphoniques et les correspondances par email, dans le but de «garantir la sécurité nationale». Au Bélarus, l'Etat conserve le monopole sur les télécoms et «n'hésite pas à bloquer l'accès aux sites d'opposition et de médias indépendants lorsqu'il le juge nécessaire». RSF, qui a organisé hier une journée pour la liberté sur internet, a mis «sous surveillance» d'autres pays, à l'image de la Libye, les Emirats arabes, du Bahreïn, du Yémen, de la Malaisie et de la Gambie. «Désormais, tous les 12 mars, nous mènerons des actions pour dénoncer la cybercensure dans le monde», promet RSF qui évoque la répression croissante des blogueurs et qui regrette le retrait de l'Unesco de la campagne contre la censure sur internet. «L'Unesco ne sort pas grandie de cette affaire», estime-t-elle.


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