Pour la énième fois, les vendeurs à la criée, qui exerçaient aux alentours du marché couvert de Rouiba, viennent de faire l'objet récemment d'une véritable opération coup-de-poing menée par les services d'ordre. Aussitôt les récalcitrants délocalisés, les agents communaux ont procédé à une opération de nettoyage qui a permis d'évacuer une quantité considérable de détritus. Ainsi, ces espaces urbains ont vite fait de renouer avec leur vocation d'antan au grand bonheur des citoyens de cette localité. Assurément, cette action devait mettre un terme à l'ampleur de ce phénomène qui a atteint des proportions alarmantes vu le nombre important de ces marchands de l'informel qui ont gangrené outre mesure des îlots urbains de premier plan. Ainsi, le centre-ville, censé être l'image digne de ce grand pôle économique et industriel, a subi les revers de cette situation par les multiples nuisances liées à un charivari persistant et une insalubrité qui a lourdement porté atteinte à la santé et au bien-être des citoyens. Ces préjudices portés à la collectivité ont fait l'objet de maintes contestations de la part des riverains et des locataires des échoppes dont l'activité réglementée subissait sans cesse les effets pervers du commerce informel. Pis, les ménages qui font leurs emplettes auprès des commerçants qui exercent illicitement, ont fini par se rendre à l'évidence que les prix des fruits et légumes pratiqués s'alignaient sans aucun scrupule sur ceux des étals du marché couvert. Faut-il rappeler que cette louable initiative doit s'inscrire dans le temps afin de sauvegarder les lieux publics contre ce genre d'agressions. En attendant, que les agents de l'ordre public affectés sur les lieux veillent actuellement à dissuader les éventuels « récidivistes. »