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Mostaganem après l'émeute : déprime des uns, soulagement des autres
Publié dans El Watan le 15 - 05 - 2009

Pour apaiser un tant soit peu la colère d'une population dépitée par les dures conditions de la vie, l'APC de Mostaganem a pris des décisions qui n'ont pas fait que des heureux.
Après les émeutes de dimanche dernier, la mairie de Mostaganem a pris la décision d'affecter une partie de la rue du Lion, qui a été totalement balisée en 57 petits carrés d'environ 1,5 m2. Un minuscule espace que les commerçants commencent déjà à contester de par son exiguïté. Pour les riverains, ce sera une subtilisation d'une voie d'accès à leurs commerces et à leurs domiciles. D'où les protestations de nombreux habitants du quartier qui refusent cet état de fait qui les privera, assurément, d'une voie de communication. La ruelle en question étant impraticable durant toute la journée, il va sans dire que l'affectation de ce tronçon pose problème.
Assaillie par les demandes, la mairie aurait également décidé d'ouvrir la rue Benslimane Charef au commerce informel. Une soixantaine d'espaces seront matérialisés sur le large trottoir qui borde le mur d‘enceinte de l'ex-ITA. Sa transformation en ruelle marchande ne sera pas compatible avec le parking qui devrait inévitablement disparaître. L'intrusion de ce marché de l'informel ne sera certainement pas du goût des propriétaires de boutiques et autres commerces de lingeries, ni a fortiori de celui des habitants, qui ont déjà manifesté leur aaopposition à la transformation de cette ruelle en un immense marché. Ces opérations, conçues pour atténuer la tension et absorber le mécontentement d'une population excédée par la dureté de la vie, auront mis au jour les failles d'une gestion anachronique de l'espace urbain. Les aménagements proposés auront fait de nombreux heureux parmi les habitués du commerce informel qui viennent ainsi accéder à une reconnaissance de facto.
Ils seront plus d'une centaine à disposer d'un espace où ils pourront exposer leurs marchandises. Dans le lot, il y a ceux qui auront été des victimes collatérales du remue-ménage intra muros. Ce sont les 17 commerçants dont les étals ne gênaient en rien le nouveau plan de circulation, puisque leurs commerces étaient installés sur le bas-côté du pont du 17 Octobre, de par et d'autre des escaliers qui mènent à la station de bus. Installés ici depuis plus de 20 ans, ils sont tous pères de famille et proposent essentiellement des herbes médicinales, des aromes, du shampoing, du henné et quelques colifichets. Depuis l'émeute, ils reviennent sur les lieux mais les policiers leur interdisent de s'installer. Eux crient leur douleur et soutiennent qu'ils ne gênent en rien la circulation. Disposants tous d'un arrêté municipal, ils ne comprennent pas pourquoi on veut absolument les déplacer vers « les puces » au fond de Aïn Sefra. Ils ne peuvent se résigner à abandonner cet endroit qui leur assurait un maigre revenu. Aller ailleurs serait assurément mourir un peu, en ajoutant que pour eux c'est le début de la descente aux enfers. Décidément, ce plan de circulation n'aura fait qu'un seul heureux, le bureau d'études.
Des émeutiers précoces
|La protesta de dimanche dernier, qui paralysa le centre-ville de Mostaganem, aura mis en évidence la participation effective et surtout violente d'enfants et d'adolescents. Organisée pour protester contre la délocalisation de commerces informels, elle drainera une partie des commerçants, beaucoup de chômeurs, quelques repris de justice mais également des jeunes dont certains avaient leurs cartables en bandoulière. D'après les images prises lors des émeutes, on observe distinctement des enfants d'à peine 12 ou 13 ans en train de faire le coup au milieu des adultes. Une intifadha en règle en plein cœur de la cité. Il est probable qu'il s‘agit de collégiens ou de lycéens venus affronter le service d'ordre et surtout « attaquer et détruire des biens publics ». On notera également que les plus incisifs n'avaient pas plus de 20 ans.|


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