Les demandeurs de ces logements, dépendant du fonds national de péréquation des œuvres sociales, s'interrogent sur le sort des 2 000 demandes formulées pour ces 600 logements répartis à travers les daïras d'El Eulma, Aïn Azel, Aïn Oulmène et Aïn Arnat (50 pour chaque localité) et le chef-lieu de wilaya bénéficiant de 400 logements implantés dans les zones de Gaoua et El Hidhab. Le quota d'El Hidhab, composé de 200 unités, est prêt depuis cinq ans, dont le certificat de conformité a été délivré à la direction régionale il y a deux ans. Les logements en question, fermés et inoccupés, sont exposés à la dégradation et au vandalisme. En dépit de la création, avec le partenaire social du fonds, d'une commission ayant étudié les dossiers déposés depuis février 2006, la liste des bénéficiaires n'est, à ce jour, pas connue. Cette situation attise la colère des fonctionnaires, qui savent qu'ailleurs les bénéficiaires sont connus, et que seule Sétif se distingue par ses «cachotteries». Ainsi, les espoirs s'estompent et le calvaire continue pour des fonctionnaires qui rêvent d'un toit. Le directeur général du Fnpos est appelé à intervenir pour régler la situation.