Cerner les différentes causes à l'origine de la recrudescence des accidents de la route, tel est l'objet de la rencontre de sensibilisation sur la sécurité routière organisée le week-end dernier à l'initiative du syndicat-UGTA des auto-écoles. Cette rencontre à laquelle ont pris part cinq wilayas de l'Est aura permis un large débat sur le rôle des auto-écoles dans la prévention des accidents de la route. Intervenant, M Lazouni le célèbre animateur de « Tarik Essalama » a tenu à relever « le rapport étroit qui existe entre le développement du phénomène de l'insécurité routière et les comportements négatifs enracinés dans la société ». Ceci pour démontrer le fait que les auto-écoles qui dispensent une formation ne sont pas responsables, contrairement à ce que d'aucuns pensent, de la recrudescence des accidents de la route, lesquels ont pris une allure telle que le phénomène est qualifié de « terrorisme routier ». Cette thèse est corroborée par un syndicaliste qui note à juste titre une défaillance de taille liée au façonnement d'un comportement normal du futur conducteur : l'initiation de l'enfant à la prévention et la sécurité routière est totalement absente du système scolaire. Il va sans dire qu'il n'est pas aisé d'appréhender ce qui est devenu un véritable fléau, d'autant plus que beaucoup de facteurs contribuent à la multiplication des accidents de la route, mais la responsabilité de l'élément humain est prouvée. L'excès de vitesse, conduite en état d'ivresse, manœuvres dangereuses, sont souvent les conclusions contenues dans les rapports des services de police et de gendarmerie et qui expliquent dans une large mesure l'hécatombe. L'amélioration de l'état des routes n'a pas pour autant contribué à la baisse des accidents de la route. Les participants ont saisi l'opportunité de la rencontre pour débattre des contraintes sur lesquelles butent les patrons d'auto-écoles dans l'accomplissement de leur mission de formation.