Pour cette première édition, cette manifestation culinaire regroupe des artisans du couscous traditionnel (roulé à la main), issus d'une quinzaine de wilayas qui auront, quatre jours durant, à «rivaliser en recettes de préparation pour présenter, à travers des expositions et des dégustations, la panoplie de variétés du couscous», a indiqué Mlle Megari Malika, promotrice de ce salon et chef de l'entreprise El Gharbel. Seksou de la Kabylie, Taberboucht des Aurès, T'aam des Ouled Naïel, Lem'hawar de Mila, L'mziet de Constantine, Le couscous au mérou de Collo ont été cités parmi les variétés de couscous qui se «disputeront» les faveurs des palais, lors de cérémonies de dégustation prévues à cette occasion pour laquelle le spécialiste en design Yahiaoui Mohamed, dit «Yamo», réserve une «surprise» pour le public, note-t-on. Parrainée par les ministères de la Culture, de la PME et Artisanat, cette manifestation se veut être également, au-delà de son aspect culinaire, «une fenêtre ouverte sur un patrimoine national riche et diversifié», ont relevé les organisateurs qui ont programmé à cet effet une conférence sur «les origines du couscous», pour éclairer l'opinion sur le «mystère» et la controverse gravitant autour de ce mets quant à son origine, bien qu'il soit admis que ce plat est typique à l'Afrique du Nord, mais devenu de nos jours un plat universellement adopté et apprécié. L'entreprise El Gharbel de fabrication du couscous traditionnel a été honorée le 8 mars dernier en «hommage aux femmes rouleuses du couscous qui ont su sauvegarder ce plat national des aléas de l'industrialisation, à l'heure du foisonnement de fabricants de pâtes industrielles», a tenu à souligner Mlle Megari, gérante de cette entreprise.
