Mahdia, ex-Burdeau, celle que les autochtones qualifiaient jadis de perle du Sersou, important carrefour d'échanges commerciaux, a-t-elle les chances de devenir une daïra déléguée à la faveur du nouveau découpage administratif annoncé par le gouvernement ? Mahdia, à vocation agropastorale, située à 50 km à l'est de Tiaret, qui dispose dira M. Merzoug Mebarek, un des défenseurs acharnés de cette quête de promotion, d'une industrie de transformation naissante en rapport avec les spécificités de la région. Ce député PRA, dans son plaidoyer en faveur de cette thèse, évoque «des infrastructures en mesure d'abriter les services délégués, de la proximité de la ville avec les communes de Si Haouès, Sebaine, Nadhora, Hamadia, rechaiga et Bougara, un conglomérat qui peut atteindre le chiffre de 100 000 habitants». Notre interlocuteur évoque l'existence de barrages dans la région. Sans préjuger des suites que les pouvoirs publics centraux donneront à cette proposition qui a acquis l'agrément de quelques associations locales, il y a fort à parier que beaucoup seront déçus, bien qu'officieusement on parle d'un découpage incluant Sougueur, à 26 km de Tiaret, Frenda, à 50 km, mais aussi avec insistance et objectivité Ksar-Chelala, excentrée à 120 km du chef-lieu de wilaya.