Trois importants projets inscrits au calepin du wali Hadj Bousmaha Mohamed ; la gigantesque raffinerie en attendant le coup de starter, le lancement des 512 km de rail et le futur centre hospitalier universitaire ainsi que le géant de l'industrie (ex-Fatia). La wilaya de Tiaret a connu ces quatre dernières années (2008 - 2012) un développement remarquable dans divers domaines et qui s'est matérialisé par la concrétisation de nombreux projets socioéconomiques qui ont contribué à l'amélioration du quotidien des citoyens de la région du Sersou. C'est ce qu'a révélé le chef de l'exécutif lors de la session des adieux de l'APW, mettant en exergue toutes les performances réalisées dans cette contrée, au titre des programmes de développement, depuis son installation à la tête de l'exécutif de cette wilaya en mai 2008. Retroussez les manches ! Le président de la République n'a de cesse de rappeler l'importance pour notre pays de se développer en dehors du pétrole et du gaz. En effet, selon le wali de Tiaret, le secteur de l'hydraulique a connu un développement appréciable ayant contribué à l'alimentation régulière en eau de consommation de 23 communes alors qu'en 2008 seules trois communes en étaient alimentées. Au volet des réalisations, les mêmes services ont réceptionné à travers les communes les plus lointaines 269 km linéaires du réseau A.E.P de consommation et 61 km de celui de l'assainissement. Avec trois barrages (Benkhedda, Dahmouni, Bougara), la wilaya de Tiaret a réussi en un laps de temps à réaliser huit retenues collinaires éparpillées sur le vaste sol du Sersou. Avec cette importante réalisation, les cultures céréalières, maraîchères et de l'élevage ont vu un envol acceptable avec une production de 400 quintaux de pomme de terre à l'hectare sur les terres de Sebain et Si Haouès et en production céréalière le grenier du blé renaît de ses cendres et a récolté plus de 5.600.000 quintaux en blé. Grâce à un parc roulant de 1 014 moissonneuses-batteuses mobilisées à travers la région du Sersou et plus de 1 000 saisonniers pour une production céréalière record de la campagne moissons-battage, cette récolte exceptionnelle n'a pas été enregistrée depuis deux décennies. Tous les moyens humains et matériels ont été mobilisés pour le déroulement de cette campagne, a indiqué le wali lors de son intervention devant les élus sortants et les représentants du mouvement associatif et directeurs d'exécutif, pour une superficie de 316 000 hectares emblavée dont près de 100 000 relevant des fermes pilotes. Pour le stockage de la récolte sont mis à la disposition des fellahs les points de la CCLS éparpillés sur le sol du Sersou. Plusieurs méthodes existent pour encourager nos fellahs à produire mieux et à miser plus. C'est ainsi qu'on peut les orienter vers les quatre voies qui mènent au développement : l'eau, la route, l'énergie électrique et un gîte rural. Pour le nombre d'agriculteurs, on en compte sur le fichier plus de 4 000 céréaliers, dont la majorité a encaissé les droits sans délai. Avec une série de mesures, le grenier du blé rafle la première marche du podium des producteurs et en marge de la clôture de la session de l'APW, le wali Bousmaha Mohamed a voulu à cette occasion décorer une dizaine de céréaliculteurs ayant réalisé 50 quintaux à l'hectare durant la campagne de moissons battages précédentes. La filière du lait n'a pas été en marge de la production progressive dans ce bassin laitier où elle est passée de 64 millions de litres en 2008 à plus de 83 millions de litres l'année en cours. Pour le cheptel, la wilaya de Tiaret reste le berceau du mouton avec plus d'un million de têtes (ovins-bovins), a confirmé le premier responsable de la wilaya. L'habitat et l'équipement public ont enregistré un record dans les zones désertées lors de la décennie noire avec la réalisation de plus de 13 000 habitations rurales, a indiqué Bousmaha Mohamed lors de la session de l'APW. Ce qui a baissé le taux d'occupation par logement qui est passé de 6,3 habitants / logement en 2008 à 5,5 h/l en 2012, dont 4 914 unités distribuées sur les 6 171 réalisées durant les quatre dernières années, a souligné le wali. La persistance de ces efforts consentis seront de mise aux fins d'atteindre un taux record au-dessus des normes nationales avec la réception des 4 864 unités prêtes à la réception dans les prochains mois et le lancement des 12 920 inscrites au nouveau programme. Par ailleurs, au volet du logement social participatif pas moins de 2 100 logements ont été attribués aux bénéficiaires et 4 .000 seront prochainement livrés, ainsi que plus de 1 674 ont subi des travaux d'entretien des vides sanitaires, de ravalement et d'étanchéité, a-t-il ajouté. Lors de la rencontre des adieux avec les membres de l'APW, le wali Hadj Bousmaha a annoncé que mille cinq cents (1 500 ) logements de type sociolocatif seront distribués avant la fin de l'année et que l'opération concernera la ville de Tiaret avec 600 logements, tandis que le reste est réparti sur huit communes de la wilaya. En tout, ce sont plus de 8 000 logements sociaux qui ont été distribués depuis 2008, en attendant le lancement des travaux de 35 000 autres alloués au titre du plan quinquennal 2010/2014, dont plus de 15 000 sont consacrés au logement rural. La faillite actuelle de notre système de santé n'est ni le fait du hasard, ni le fruit de l'incompétence. Elle a été soigneusement préparée par les médecins conventionnés et «Tchipa oblige». 1 500 logements seront distribués avant la fin de décembre. Pour ce qui est de l'équipement public, l'intervenant a indiqué que la part du lion revient au secteur de l'enseignement supérieur qui a bénéficié de l'édification de plusieurs infrastructures et a réussi la réception de 6 000 places pédagogiques, 6 000 lits de résidence universitaire, une bibliothèque universitaire de 500 places et deux restaurants universitaires de 600 et 800 places. Avec 20 000 places pédagogiques et, 20 000 lits de résidence universitaire, est prévue la réception du nouveau siège du rectorat réalisé avec une main d'œuvre chinoise à la sortie Est de Tiaret et le renforcement du secteur avec 14 salles de sport. Concernant le secteur sensible de l'éducation, avec plus de 220 000 scolarisés éparpillées sur les 710 établissements (primaire - moyen – secondaire) est renforcé ces dernières années (2008 – 2012) avec l'inauguration de onze (11) lycées, vingt-quatre (24) C.E.M, une vingtaine d'écoles et cent vingt-six (126) classes, a dit le chef de l'exécutif ne serait-ce que pour diminuer le nombre d'élèves par classe avec un T.O.C. de 28 à 32 élèves afin d'assurer un apprentissage performant. Cette période a vu aussi la réalisation de trente-sept (37) cantines scolaires, six (6) internats et quinze (15) demi-pension d'une cantine scolaire, de sept demi-pensions, a ajouté le wali Bousmaha. Des efforts ont été consentis et on compte une moyenne de 300 scolarisés par établissement. La balle est dans le camp des cadres de l'éducation pour une programmation et l'éradication les surcharges de classes. En outre, les travaux publics, considérés comme la cheville ouvrière du développement et l'un des secteurs importants avec une toile d'araignée de près 1 500 km au total, a vu la réhabilitation et l'extension des routes aux normes conventionnelles, notamment la route nationale N°23 située sur l'axe Tiaret-Sougueur et la N°14 reliant Tiaret à Dahmouni sur une distance globale de 46 km, et une seconde distance de 35 km. Pour les chemins de wilaya, la première opération de la rénovation et la maintenance a touché de 400 km du réseau routier se trouvant dans un état de dégradation total et la seconde pour les chemins de wilaya (CW) sur une distance de 470 km et les chemins communaux (CC) sur 270 km qui ont subi des opérations de réhabilitation. Par ailleurs, le secteur de Amar Ghoul a construit 13 ouvrages d'art et 15 maisons cantonnières avec une quinzaine d'engins, 5 chasses-neige, et le renforcement du parc roulant pour une intervention rapide lors du changement climatique ( 10 pour la surveillance et l'intervention rapide au niveau des routes dégradées). Dans le cadre du PCD, 22 projets d'ouverture de pistes ont été accomplis dans huit communes de la wilaya. 112 km de routes ont été entretenus par les services concernés et 28 projets d'aménagement et de revêtement des routes, ainsi que 8 autres projets ont été réalisés dans l'achèvement des routes à travers cinq communes. Concernant le secteur de l'énergie et des mines, la wilaya de Mila a, durant la même période, raccordé 14 000 foyers à la flamme bleue, indispensable surtout en saison hivernale dans les régions les plus reculées où la bonbonne de gaz butane se fait rare. Il convient de signaler que le taux de raccordement au réseau de gaz naturel a frôlé les 85% à travers les centres urbains et les agglomérations de la wilaya. Les pouvoirs publics ambitionnent d'atteindre un taux de 95% à l'horizon 2014 à la fin du présent quinquennat 2010-2014. Au volet de l'énergie électrique, le wali Bousmaha avance le raccordement de 4 000 habitations rurales pour atteindre un taux de raccordement de 91% à l'échelle de la wilaya. Les efforts se multiplient et se conjuguent aux fins d'exécuter la feuille de route élaborée par ceux qui veillent à gérer les affaires de cette wilaya pour un meilleur cadre de vie des citoyens qui doivent s'y impliquer aussi bien par devoir que par citoyenneté. Le secteur de la formation professionnelle accueille actuellement plus de 12 000 (apprentissage – résidentiel - cours du soir) affectés à travers 18 CFPA, 7 annexes et 2 instituts (Sénia – Route de Frenda ), comme prévu la réception du Centre de Sidi Hosni avec une capacité d'accueil de 300 places pédagogiques et le lancement des travaux d'un nouveau centre à Rachaïga. Durant cette période allant du mois de juin 2008 à ce jour, 5 centres de formation ont été réalisés à Medrissa, Sougueur, Aïn Hedid, Hamadia, Tiaret et un Institut national spécialisé à Tiaret. S'y ajoute la réception en cours de 3 Instituts à Sougueur, Frenda et Ksar Chellala ainsi que la réhabilitation de sept annexes en centres de formation à Medrissa, Oued Lili, Guertoufa, Mahdia, Machraa Sfa, Zmalet Emir AEK et Aïn Deheb. Lors de Jeux olympiques en Grande-Bretagne, un professeur en traumatologie a été renvoyé de l'hôpital où il exerçait pour la simple et unique raison qu'après avoir réglé son repas, il a pris en plus un pot de yaourt qu'il n'avait pas payé... Pour le secteur de la santé, on recense la réalisation de 19 polycliniques dotées de lots d'équipement sophistiqués et la réception des trois hôpitaux de 120 lits, et deux autres (cancéreux, des grandes brûlures). Le secteur est renforcé par une armada composée de 75 spécialistes mais en vain et la maternité inaugurée il y a une semaine à l'heure où nous mettons sous presse est à la recherche d'un gynécologue après le départ de l'équipe médicale chinoise. La DJS a réussi de réaliser 13 centres de sports de proximité éparpillés à travers les communes, pas moins de 60 de jeux, 60 salles polyvalents, et 5 maisons de jeunes. Pour la balle ronde, on recense 6 stades dotés de tartans et une vingtaine en tuf dont le club-phare carbure à la division amateur et quatre autres piétinent en division inter-région. Quant à la Ligue de football de la wilaya de Tiaret, elle n'a pas trouvé mieux que de sanctionner les divisions honneur – pré honneur de la part d'une figure loin du monde footballistique. Les promesses du ministre Yousfi non tenues et le projet de la raffinerie capoté. Ce dernier a réussi à consommer des centaines de millions de centimes dans des tournois inter quartiers bien épaulé par un ex-ministre mis au carreau. A l'heure où les clubs interwilaya se préparent pour la phase retour chez nous la bâtisse est actuellement cadenassée par M. Asnoun Belmeki suite au retrait de confiance notifié et l'élection d'un nouveau patron dont le bilan moral-financier non adopté par les membres et l'affaire entre les mains de justice. Selon les statistiques, on avance plus de 300 associations sportives à travers la wilaya créées pour rafler la subvention des caisses de l'Etat où de glaner quelques sous loin des regards. L'investissement, est l'un des volets importants inscrits au calepin du chef de l'exécutif, Bousmaha Mohamed, comme est prévue la réalisation de deux zones industrielles d'une superficie de 647 hectares, la première à proximité de Zaaroura et la seconde à Aïn Bouchekif où sont implantés le complexe carrosserie (ex-SNVI) et le futur projet de l'industrie automobile. Selon le wali, trois bureaux d'études, l'URBATIA pour l'aménagement, CETAM pour l'impact et LTPO pour la géotechnique ont été retenus dont plus de 450 dossiers d'investissements déposés au niveau des services concernés. Pour ce faire, il a été injecté plus de 900 millions de dinars pour l'aménagement et la réhabilitation de l'espace devant accueillir des projets d'investissement compatibles avec certains créneaux ciblés par des opérateurs économiques domiciliés à travers les villes, Frenda, Sougueur, Ksar Chellala et Mahdia avec une superficie globale 947 hectares .