Les habitants de la cité 75 Logements sociaux ainsi que ceux de la cité des 314 LSP de Boufarik se plaignent des bus, dont le passage à vive allure constitue un danger pour leurs enfants. Les chauffeurs de ces véhicules qui arrivaient sur ces lieux ne quittaient pas auparavant la route nationale. Ils continuaient leur route jusqu'à un rond-point, et là, ils tournaient pour se rendre à Benchaâbane et Aïn Aïcha. Pour gagner environ 300 m sur cet itinéraire mais aussi pour éviter des ralentisseurs, ces conducteurs préfèrent prendre un raccourci en empruntant une étroite route de quartier qui sépare les deux cités évoquées et celle de Rahni en cours de réalisation. Un riverain furieux nous dira : « Un enfant a failli être écrasé vendredi dernier, j'ai levé mes bras en guise de protestation mais le chauffeur du bus n'a même pas voulu s'arrêter pour s'excuser. Il y a des véhicules légers et utilitaires qui passent aussi, mais leur vitesse est plus réduite que celle des conducteurs de bus qui cherchent toujours à gagner du temps pour amasser plus d'argent. » Avec l'été qui approche et le nombre de bus qui augmentera en raison des nouvelles destinations vers les plages, il est urgent que cette zone de l'ouest de la ville soit réglementée par une signalisation interdisant le passage des bus et par des ralentisseurs pour les autres véhicules.