La réhabilitation de la vieille ville de Constantine était à l'ordre du jour ce dimanche, lors d'une conférence de presse organisée au cabinet du wali. Il était question de redonner un nouveau visage au Vieux Rocher. Les autorités locales ont initié, il y a quelques mois déjà, des projets pilotes qui finiront, à terme, en un plan permanant d'une opération nommée tiroir, dont on attend beaucoup. Dans son intervention, Mme Sahraoui, conseillère auprès du cabinet du wali, signalera l'importance de la réhabilitation de la vieille ville, d'où l'intérêt des journées de sensibilisation et d'études comme celles du 23 du mois en cours. Il est impératif, selon elle, de faire appel à une véritable expertise qui permettra d'adopter la manière appropriée de procéder. Pour Xavier Casanova, directeur de Rehabimed, réseau d'experts méditerranéens, le lancement d'un processus de réhabilitation doit avant tout émaner d'une décision politique. A ce propos, le wali est tout à fait d'accord pour donner un souffle nouveau au projet. Il dira que les projets qu'il a vus sur le terrain semblent aller dans le sens des normes internationales. Il félicitera toute l'équipe de la wilaya pour cette réalisation, déclarant à ce sujet : « On ne sera pas parfait si l'on venait à collaborer avec la wilaya dans ce projet ; des erreurs peuvent toujours apparaître dans ce que nous faisons, mais nous nous devons de faire des études précises pour les éviter. » A propos du projet, Sergio Blanco, responsable de l'office technique de coopération auprès de l'ambassade d'Espagne, ajoutera que ceci s'inscrit dans un programme qui défend et préserve le patrimoine, tout en soulignant l'effort de communication qui se fait autour de la question. Réhabiliter le vieux bâti de Constantine ne veut en aucun cas dire transformer la vieille ville en musée ; celle-ci doit continuer à être vivante avec ses particularités qui la rendent différente de toutes les autres villes.