Ces jours-ci à Guelma, et sûrement aussi ailleurs, une effervescence s'empare du milieu des agriculteurs à l'approche de la date du renouvellement du bureau de la chambre d'agriculture, prévue avant le 3 février. Le mandat de ces chambres devait expirer en 1997, mais il avait été prorogé jusqu'à la fin de cette même année, pour des raisons liées aux diverses mutations qu'a connues le secteur de l'agriculture. Cependant, à Guelma, une pétition signée par quelques agriculteurs et adressée au wali, dont on nous a fait parvenir une copie, dénonce « les procédures illégales de préparation de l'assemblée générale en vue du renouvellement de la chambre d'agriculture ». Parlant des associations professionnelles concernées par le renouvellement du bureau de la chambre d'agriculture, ils écrivent qu'elles « se sont absentées du domaine agricole, n'ayant pas activé depuis longtemps » ; ils se demandent : si jusque-là elles organisaient leur AG semestriellement, où sont leur bilan moral et financier et si elles ont renouvelé leurs bureaux depuis des années et des années ? On peut lire aussi dans cette pétition que les présidents d'association n'ont pas procédé à l'élection des représentants devant assister à l'AG de renouvellement du bureau de la chambre d'agriculture. Certaines parties les ont obligés à donner une liste de gens, sinon comment explique-t-on l'absence de PV de réunion ayant abouti à l'élaboration de listes ? Certains présidents d'association ont « gommé » des noms d'agriculteurs jugés indésirables et les ont remplacés par d'autres, ajoutent-ils. Selon certains agriculteurs, il y aurait manifestement quelque part une tentative de faire reconduire le même bureau de la chambre d'agriculture.