Vu l'abondance de la récolte et les perturbations météorologiques, la campagne oléicole de cette saison pourra s'étaler jusqu'au printemps. Dans les localités voisines où certaines huileries sont déjà mises en route, le rendement est satisfaisant, car, «nous ne sommes qu'au début de la campagne et le rendement dépasse déjà les 18 litres d'huile/quintal alors que l'année dernière, il n'était que de 15 litres», nous dira un paysan. Jusqu'à présent, le prix de l'huile d'olive locale n'a pas encore connu de changement et demeure toujours cédé au prix fort de 450 DA/litre. On s'attend cependant à une nette amélioration des prix de cette huile végétale dans les mois à venir. L'oléiculture de la région de Ouaguenoun se concentre essentiellement dans la vallée de Sahel où se situe une vaste étendue de plusieurs centaines d'hectares d'oliveraies que partagent les 4 communes de Ouaguenoun, Aït Aïssa Mimoun, Boudjima et de Makouda. La municipalité de Ouaguenoun détient à elle seule 245 hectares d'oliveraies (soit 6% de la superficie totale de la commune) et produit, selon des estimations locales, une moyenne annuelle supérieure à 400 tonnes d'olives. Il faut savoir qu'au niveau de la commune de Ouaguenoun, il existe 2 huileries modernes (l'une à Djerba et l'autre à Alma Loucif) en plus de l'huilerie traditionnelle d'Ighzer Izemmuren. Les habitants de la municipalité de Ouaguenoun recourent également aux huileries sises au niveau des communes limitrophes : Issarradjène (Boudjima), Tiplakine (Aït Aïssa Mimoun)…