La journée mondiale de l'enfant, célébrée, avant-hier, a consacré plusieurs activités à cette frange vulnérable de la société. Le temps d'une journée, certainement courte pour illustrer l'immense détresse de l'enfant, amplifiée par les drames conjugaux, les déchirures et l'abandon familial, le divorce de l'école et de la société toute entière, les enfants, à Mila, se sont vus entourés de tous les égards et toutes les sollicitations. Les secteurs de l'action sociale, des affaires religieuses, de la DJS et de la gendarmerie nationale ont accordé leurs violons pour pondre, à l'occasion, un programme ludique, divertissant et instructif. D'intéressantes réalisations et travaux manuels de fabrication d'objets décoratifs (poterie, couture et broderie), œuvres de gamins handicapés mentalement, ont meublé le hall du musée du Moudjahid, au même titre que l'affichage d'un long exposé sur le « rôle des cellules de la gendarmerie nationale dans la protection des mineurs ». L'événement a également fait la part belle au volet distractif et à l'ambiance à travers des représentations artistiques et culturelles pour atténuer, un tant soit peu, le quotidien aléatoire de la population infantile. A l'instigation de la direction des affaires religieuses, une journée d'étude, ayant pour thématique « L'enfant algérien entre handicap et perspectives », a été organisée, avec à la clé, des communications riches en enseignements, telles « L'intérêt de l'Islam pour l'enfant », « L'enfant algérien face à la mondialisation », « Les incidences sanitaires dus au travail des enfants » et « Les activités préventives de protection de l'enfant ».