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Le coq oublie qu'il a été un œuf
Publié dans El Watan le 15 - 02 - 2009

Cette hibernation est quadriennale et dépend de grands événements d'ordre politique qui concernent la nation.
Surgissant de la boîte de Pandore, ils s'élancent «ad Iimina apostolorum» dans un prêchi-prêcha récurrent pour entretenir des inimités fondées sur une somme d'objurgations, à telle enseigne que leur discours nous renseigne sur leur état de frustration pour leur dire : «Ne marchez pas le long d'un cimetière et vous ne ferez pas de cauchemars.»
«Ces donneurs de leçons, stratèges de salon et moralistes de prétoires», ces pamphlétaires charrient avec une charge «delirium tremens» dans une aura, un scotome, une «acta fabula» vindicative qui resurgit au sortir de chaque hibernation.
Donc, à l'approche de chaque événement marquant de la vie politique de la nation, nos bons samaritains sortent de leur refuge douillet pour voler au secours du pays et fustiger toute la sphère à l'intérieur de laquelle ils entretiennent leur léthargie cyclique, mais oh ! combien insidieuse.
Dès lors que le pays s'est engagé dans une nouvelle phase politique, voilà que des alternatives ressemblent à Sisyphe et leur courage se compte au nombre de leur retraite spirituelle à l'issue desquelles nous avons droit à des ad hominem et des incantations in petto.
Qui plus est, «il n'est pas conseillé de jeter des pierres quand on habite une maison de verre». Mais nos alternatives vont jusqu'à trouver la parade en procédant à une analyse sur le comportement de l'armée, suggérant de la sorte une compromission. Dans quel but ? Pour quel avantage ? Au profit de qui ? Pour répondre à quoi ?
Il est difficile, voire impossible, d'aganter ces prétendus «gardiens du temple». «D'ailleurs, il se trouvera toujours des marchands de chandelles pour se plaindre de la concurrence du soleil.»
Ainsi, sont-ils qualifiés d'infatués par le poète qui, dans une remarquable allégorie, traduit ce genre de comportement à travers «cette volée de moineaux qui, grisés par leur envol, se sont pris pour des faucons». (1)
Ne pouvant se départir de leurs réflexes belliqueux, ils trouvent matière à tétaniser l'action d'autrui en déversant leur intarissable fiel, une litanie de jérémiades, de vouloir coûte que coûte porter le débat en une querelle de cloche-merle.
Pour toute contribution au développement des libertés politiques, de la libre expression, de la défense des droits de l'homme, ils se sont confinés dans un discours catilinaire ad unguem, gonflé de catharsis. Ne faut-il pas nettoyer ces «écuries d'Augias ?
Que non !», car ce n'est pas en changeant les tâches du léopard qu'en change l'animal. Ne doit-on pas garder raison ? Certes oui ! Car, l'on ne peut modifier leur modus faciendi. Certains sonnent l'hallali, en se gardant de quitter leur ténébreuse «tanière». D'autres sous un parapluie dans une harangue stridente se prévalent de la force de galvaniser le peuple qui, pour sa part, n'accorde aucune attention à ces «envolées», dont les échos se perdent dans le son même qu'elles produisent.
«Vous devriez brûler tout ce meuble inutile.»
«Et laisser la science aux docteurs de la ville.»
Un autre poète déclama ces autres vers :
«Toute dignité n'est point de ton rang, ne t'échine donc pas à vouloir l'atteindre.
Prends place et contente-toi de faire ripaille et porter parade.» (2)


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