H�te de l��mission matinale de la Cha�ne III de la Radio nationale, �L�invit� de la r�daction�, Abdelaziz Belkhadem a d�clar� ne pas �tre contre le retour des cadres et militants exil�s du FIS dissous. �J�y adh�re et j�y travaille�, dira en substance le ministre d�Etat, repr�sentant personnel du pr�sident de la R�publique et patron du FLN. Belkhadem qui devait s�envoler dans la journ�e d�hier pour Londres pour faire la promotion du projet de charte pour la paix et la r�conciliation nationale aupr�s de la communaut� alg�rienne r�sidant en Angleterre, fait plus que souhaiter le retour des cadres et militants exil�s de l�ex-FIS. �J�y adh�re et j�y travaille (...). J�ai des contacts avec Anouar Heddam pour l�inviter � rentrer au pays�, r�v�lera-t-il. Il propose m�me � ceux d�entre les militants du parti int�griste interdit qui ne sont pas, selon lui, impliqu�s dans les crimes terroristes ou les ont commandit�s de se r�ins�rer dans la vie politique, en leur ouvrant les portes de son parti, le FLN. R�pondant � une question de la cons�ur de la Cha�ne III, au sujet de la r�conciliation nationale, A. Belkhadem r�pondra que celle-ci (la r�conciliation) tient de �la conviction personnelle et des objectifs du FLN, qui milite pour la r�conciliation depuis 1992�, rappelant, au passage, son implication dans le fameux �appel des douze�, conduits par le secr�taire g�n�ral du FLN de l��poque, Abdelhamid Mehri. Celui qu�on d�signait dans les journaux avec le tr�s d�savantageux qualificatif �barbe FLN� et qui conna�tra un retour en gr�ce avec le retour aux affaires de Bouteflika s�est fait un point d�honneur de rappeler que l�appel en question �montrait deux d�viations : le non-respect de la souverainet� populaire et la d�rive violente�, incriminant l�arr�t du processus �lectoral de 1992. Il sugg�rera, cependant que �nous devons tourner la page et non la d�chirer�. L�invit� de la r�daction de la Cha�ne III s�est montr� favorable � l�amnistie g�n�rale, � condition de ne pas l��tendre �aux harkis, aux pieds-noirs et � l�amnistie fiscale�, avertira Belkhadem qui r�cuse la revendication de ceux qui appellent � soumettre les candidats au pardon � la justice. �C�est quoi la justice avant le pardon, je ne comprends pas, doit-on alimenter la haine pour toujours ?�, s�interrogera Belkhadem qui semble vouloir donner plus de r�sonance et d��paisseur au sens cach� et en pointill� port� par le projet de charte pour la paix et la r�conciliation nationale de Bouteflika. Reste � savoir si le patron du FLN ne parle pas pour lui et ne fait pas dans le pr�chi-pr�cha id�ologiquement et politiquement orient�. Ce qui, normalement, impliquerait une n�cessaire mise au point de Bouteflika qui, tout compte fait, avalise une d�marche qui repose sur une division concert�e du travail entre les partis de la coalition pr�sidentielle.