C'est en hommage à Ali Maâchi, ce marin tiareti bourré de talent, ce « Safir Ettarab » qui a donné beaucoup à son pays, que la maison de la culture Redha Houhou de Biskra a organisé, hier, une remise de prix aux poétesses en herbe, lauréates du concours de la meilleure poésie. C'est en musique que le wali de Biskra a honoré de sa présence cette conviviale réception, organisée par la direction de la culture et où les jeunes talents de la région de Zab El Guebli, individuellement ou en groupe, se sont distingués en raflant la plupart des prix. Par la même occasion, le hall, encore en chantier, de la maison de la culture, a abrité une exposition de peinture, intitulée « Visages et sensations » de Lazhar Rahal, un artiste diplômé de l'Ecole nationale des beaux arts. L'ex-Dar Diaf, ancien Palace hôtel, situé en plein centre-ville, devenu pendant la guerre de Libération le quartier général du secteur militaire français, puis siège de l'APW dans les années 1970, s'est vu baptisé maison de la culture.