Par le passé, la commune de Boufarik abondait d'orangeraies qui s'étendaient sur des superficies à perte de vue. La richesse des terres agricoles, grâce à l'abondance de l'eau, faisait vivre de nombreuses familles. Cette prospérité était symbolisée par la fête des oranges qui avait lieu au début du printemps, avant que l'ère du béton ne vienne y mettre fin. Avec les défrichements qui n'ont cessé de se produire, le béton a tout supplanté sur son passage : végétation, verdure... La croissance démographique et les infrastructures ne cessent de grossir. De quelque côté que l'on se tourne, le béton est omniprésent. Au sud, se trouve le lotissement Berriane où un grand nombre de maisons individuelles ont été bâties dans le cadre de l'autoconstruction. A l'ouest, des bâtiments de divers types ont poussé comme des champignons : CNEP, logements sociaux, LSP et privés. Des infrastructures s'y agrippent : établissements scolaires, bureaux de poste, sûreté de proximité et polycliniques. Au nord, s'étendent jusqu'à l'autoroute reliant Blida à Alger le lotissement Bouaoud et celui dit de « Bengladesh » où sont implantées de très nombreuses habitations individuelles. A l'est, se côtoient presque le vaste lotissement de Mimoun avec ses nombreuses habitations de type individuel et la cité dite « Dallas » où pullulent des bâtiments avec des logements sociaux ou CNEP. Des infrastructures socioéducatives et sanitaires ont évidemment accompagné l'extension de ces lotissements. Les entreprises économiques, privées ou publiques, qui bordent la ville au nord marquent la limite de l'extension d'une commune qui avait livré le plus de logements, il y a quelques années, et cela au détriment des terres agricoles qui faisaient sa richesse.