Les autorités d'occupation israéliennes ont intensifié hier les mesures de séparation de la population palestinienne en empêchant tout déplacement entre la bande de Ghaza et la Cisjordanie même pour une cause humanitaire, ont dénoncé hier deux ONG israéliennes. Le centre Homoked, une ONG pour la défense des droits de l'homme, a affirmé que « cette procédure constituait une escalade de la politique israélienne de séparation entre Ghaza et la Cisjordanie ». Par ces agissements, Israël « empêche les habitants de la bande de Ghaza de déménager vers la Cisjordanie, sous des prétextes sécuritaires et politiques », a souligné Joël Green Berg du centre Homoked, lors d'une conférence de presse conjointe avec le centre Gisha pour la liberté de mouvement. Les deux ONG estiment que cette pratique ne respecte aucune cause humanitaire car des familles ne pouvant pas vivre ensemble en Cisjordanie « sont forcées de déménager à Ghaza, même si leurs maisons, leurs proches et leurs amis se trouvent en Cisjordanie ». La bande de Ghaza reste toujours sous occupation israélienne malgré le retrait d'Israël de ce territoire en 2005. Outre le blocus imposé injustement à Ghaza par Israël, ce territoire a été ravagé, 22 jours durant, par une agression militaire israélienne écembre 2008/janvier 2009) qui a fait plus de 1400 martyrs palestiniens et des milliers de blessés.