Nous somme, en effet, en pleine période de transfert des enseignants entre établissements scolaires, et il s'agit bien d'un enjeu qui profite aux uns (les favorisés) au détriment des plus méritants. Un levier que la direction emploi pour entretenir sa clientèle sans égard pour les règles d'usage. C'est d'ailleurs des membres de la commission paritaire qui ont signalé au syndicat les dépassements enregistrés dans le mouvement des enseignants décidé pour cette année. Le bureau du CNAPEST avait saisi alors le directeur de l'éducation, Ahmed Guellil, pour une réunion à ce sujet, mais en vain. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le syndicat critique la façon par laquelle ont été décidés les transferts. Une façon qualifiée d'anarchique, en rappelant que les représentants des enseignants n'ont pas été consultés conformément aux lois et à l'accord passé entre le directeur et le syndicat lors de la réunion du 30 mars 2009. Le communiqué déplore aussi que les enseignants soient privés de transfert vers le nouveau lycée de Ali Mendjeli 3 à cause de la rétention d'information relative aux postes disponibles. Comportement intéressé et vicieux ayant également touché le nouveau lycée de Beni H'midene. Pour le syndicat, le service du personnel de ladite direction est incapable d'assimiler la particularité des filières Technologie et Economie, et encore moins les réformes qui touchant le secteur, d'où la répétition des mêmes erreurs commises l'année passée. Le communiqué, qui n'exclut pas le recours au mouvement de protestation, appelle le directeur de l'éducation à se pencher sur les dysfonctionnements et donner des solutions en associant le CNAPEST, et veiller à ce qu'il y ait justice dans le mouvement des transferts de façon à ce que cela soit en conformité avec l'esprit des réformes.