Foot/Ligue des champions: le CRB débutera à domicile face à Orlando Pirates    Université de Médéa-NESDA: signature d'une convention de partenariat    Banque d'Algérie: début à Alger de la 29e réunion ordinaire de la Commission arabe des systèmes de paiement et de règlement    Foot/Coupe de la Confédération: Le CS Constantine débutera contre le CS Sfaxien    commerce: 6 expositions des produits algériens à l'étranger en 2025    La décision d'invalider deux accords commerciaux entre l'UE et le Maroc "marquera la jurisprudence" de la CJUE    La préparation du Togo débute aujourd'hui    Le président de la République reçoit l'ambassadeur du Japon en Algérie    Le tirage au sort de la Coupe de la CAF Ligue des champions    Maroc: marche massive à Rabat contre la normalisation avec l'entité sioniste et en soutien à la Palestine    Ghaza : le bilan de l'agression sioniste s'alourdit à 41.909 martyrs et 97.303 blessés    Le Conseil des ministres s'est réuni, hier, sous la présidence du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.    Président de la République: un suivi rigoureux de la situation sanitaire dans les wilayas frontalières de l'extrême sud    Président de la République: nécessaire conformité entre les programmes des écoles privées et le programme national    Bejaia: neuf troupes internationales au 13e festival international du théâtre    Pêche: Badani réaffirme l'engagement de son secteur à améliorer les conditions socioprofessionnelles des pêcheurs    Grand Prix International d'Ongola: Victoire de Oussama Abdallah Mimouni    Le verdict de la CJUE constitue une «grande victoire» pour les Sahraouis    L'Iran soutiendra toute trêve qui serait acceptable pour le Liban    Un besoin financier existentiel pour le complexe militaro-industriel américain    Les raisons de la dépréciation du dinar sur le marché parallèle et l'impact sur le processus inflationniste    Renforcement et amélioration de l'AEP    Situation épidémiologique en amélioration    Un jeune à bord d'une moto fauché mortellement par une voiture à Mansourah    Plus de 400 capsules de psychotropes saisies, quatre arrestations    Le premier hôtel Halal du Japon ouvre ses portes face au Mont Fuji    Les lauréats du concours national de récitation du Saint Coran honorés    Affaire Lassana Diarra-FIFA : «L'arrêt Diarra»    Plus de 60 films en compétition    Des interprètes amateurs du chaâbi animent un concert    L'Algérie poursuivra sa marche avec détermination vers des perspectives prometteuses    Instaurer un dialogue national sérieux pour immuniser l'Algérie    Festival international d'Oran du film arabe: le film "Youm" du réalisateur Bahreini Ahmed Akbar ouvre le concours des courts métrage    Belmehdi met en exergue la portée du rayonnement des Ouléma algériens en Afrique et dans le monde    Situation et mutations géopolitiques dans les zones d'intérêt commun examinées    La composition, l'organisation et le fonctionnement, fixés    L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Privatisation du secteur public
Le MSP s'engage dans le débat
Publié dans El Watan le 05 - 02 - 2005

Le MSP s'engage dans le débat sur l'économie algérienne. Pour ce faire, il crée une instance spécialisée : le conseil économique et social.
Celui-ci aura pour mission capitale de susciter un large débat et d'engager des réflexions sur les réformes engagées par l'Etat. L'accent est particulièrement mis sur la privatisation. Bouguerra Soltani, président de cette formation, a affiché dans son intervention à la conférence nationale économique, organisée jeudi dernier à Alger, des réticences par rapport à la démarche entreprise par l'Exécutif qui souffre, selon lui, d'une « certaine opacité ». Pour étayer ses propos, M. Soltani cite, à titre illustratif, la liste des entreprises stratégiques à ne pas privatiser qui n'a pas été rendue publique, ainsi que les conditions dans lesquelles d'autres sont devenues propriété privée. Il ne doute pas ainsi que pour garantir un Smig de réussite à ce processus, il faudra suivre « quatre étapes ». D'abord réussir toutes les conditions nécessaires à « la transparence de l'opération de privatisation ». Ensuite, assurer un climat d'« égalité des chances », et ce, en uniformisant « les critères de la privatisation ». Enfin, il faudra publier « la liste des entreprises stratégiques non privatisables qui doivent demeurer sous le contrôle de l'Etat ». Le MSP conditionne son adhésion au processus de privatisation par l'assurance que celle-ci « apportera une amélioration conformément à un programme judicieux ». Il trouve ainsi difficile de croire à la réussite de la privatisation en l'absence d'une politique économique générale qui prendra en compte les exigences du front social. Politique sans laquelle le pays risquerait de tomber sous le monopole et l'hégémonie étrangers. M. Soltani évoquera dans la foulée les 853 entreprises ayant été cédées au profit de leurs salariés, sans que cette opération « ait des répercussions positives sur le marché du travail et encore moins sur la croissance économique, notamment la résorption du chômage ».
Discipline et encouragement
Docteur Ahmed Benbitour, ancien chef de gouvernement et actuellement consultant auprès de la Banque mondiale, n'en doute pas : « La restructuration du secteur des entreprises a peu de chances de réussir si elle n'est pas faite simultanément avec celle du secteur financier. » Cette restructuration devra, selon lui, « ériger chacune des cinq banques publiques en holding qui détiendrait le capital de quatre filiales : une banque commerciale assainie, une société de gestion d'actifs non performants et de réhabilitation, une société financière de gestion des participations et une société de gestion du patrimoine immobilier et logistique ». Autrement dit, créer à partir des cinq banques vingt-cinq entités financières spécialisées. Dans son intervention, aux côtés des docteurs Abdelhamid El Ghazali, expert et chercheur en économie, et Bachir Mestafi, chercheur en économie, donnée à la conférence du MSP, docteur Benbitour explique que la privatisation se justifie par la nécessité d'améliorer le niveau de la production nationale en réhabilitant le secteur public productif. On privatise, ajoute-t-il encore, pour à la fois alléger la pression sur le budget de l'Etat et générer des ressources financières par la vente des entreprises ainsi que pour attirer les investissements directs étrangers (IDE). Cela permettra « l'activation des marchés de capitaux », indiquera-t-il. L'ancien chef de gouvernement trouve que « les clés du succès de la réhabilitation du secteur productif résident dans l'unité de commandement au niveau de l'action gouvernementale ainsi qu'une hiérarchie de prise de décision clairement établie ». Pour mener à bien ce processus, docteur Benbitour note la nécessité de deux choses : la discipline et l'encouragement. La discipline signifie, explique-t-il, notamment l'élimination des soutiens directs ou indirects qui s'appuyaient sur la défiscalisation ainsi que l'octroi de facilités financières et de crédit. L'encouragement consiste en l'élaboration des lois sur le respect du droit de propriété et en la simplification et la transparence des procédures de création d'entreprises. Docteur Benbitour citera au passage l'expérience de plusieurs pays, notamment l'Italie, la Bolivie et l'Argentine, pour en arriver à cette conclusion : « La privatisation peut fournir des opportunités de développement lorsqu'elle s'inscrit dans une stratégie globale de mobilisation de l'ensemble des ressources de la nation vers la prospérité. Elle peut être une menace réelle, lorsqu'elle exprime la fuite en avant d'un Exécutif manquant de dessein à long terme. »


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.