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De la rupture avec le système rentier à une plus grande justice sociale
Volet économique des programmes des candidats à la présidentielle
Publié dans Liberté le 26 - 03 - 2009

La première semaine de la campagne électorale pour la présidentielle n'a pas connu l'enthousiasme attendu. Les six candidats en lice sont, suivant un planning bien déterminé, partis depuis jeudi dernier à la rencontre des citoyens dans différentes contrées des quatre régions du pays. L'abstention, le social mais aussi l'économie sont, entre autres les thèmes qui ont caractérisé les discours des prétendants à la présidence de la République. Dans le volet économique des programmes des différents candidats, on y trouve une panoplie de recettes pour sortir le pays de son enlisement en matière de mise en œuvre de mesures de meilleure gestion des ressources de l'Algérie et de développement durable redonnant l'espoir à la majorité de la population.
Louisa Hanoune “Seule une rupture avec le système actuel sortira le pays de la crise”
Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) propose, ainsi, “une vraie rupture avec les politiques et les agissements précédents qui aidera le pays à sortir de sa crise”. Pour la candidate, la crise actuelle qui secoue les pays capitalistes est une preuve de l'échec de ce système. Le capitalisme a, selon elle, atteint sa phase de déclin. Mme Hanoune a affirmé que les deniers injectés par les gouvernements ont été dirigés dans le but de “sauver les spéculateurs et non pas les entreprises économiques productives”. Se voulant réaliste, la SG du PT estime que la récession économique est une réalité. Dans son programme électoral, Louisa Hanoune a mis l'accent sur l'inefficacité des réformes engagées dans le secteur par les pouvoirs publics. Elle exhorte la population de constater de visu si la politique appliquée actuellement a réglé entre autres le problème du chômage et du logement. Mme Hanoune parle de “désertification industrielle du pays”, provoquée, déplore-t-elle, par la stratégie sectorielle du ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements. Elle a également accusé le premier responsable du département de l'Energie et des Mines de “brader au profit des étrangers, les ressources énergétiques du pays”. Pour elle, le temps lui a donné raison. Car, rappelle-t-elle, il y a eu gel des privatisations de certaines entreprises inscrites dans l'agenda du ministère de l'Industrie et celui de l'application de la loi sur les hydrocarbures, votée, pourtant par le Parlement. Sa participation à cette élection a pour but, souligne-t-elle, “de soumettre au peuple algérien l'alternative politique à même de préserver le pays des retombées de la crise inégalée du système capitaliste mondial”. Il faut, de ce fait, a-t-elle expliqué, “opérer une rupture avec les politiques de pillage et de désertification industrielle découlant, notamment de l'accord avec l'UE et des négociations avec l'OMC, de le sortir définitivement de la crise politique et sécuritaire afin de jeter les bases de la démocratie véritable avec son contenu politique et social”. Elle a signalé l'existence d'“une profonde aspiration à une véritable rupture d'avec les politiques rétrogrades incapables d'aider le pays à sortir du tunnel”. Revenant sur l'accord d'association entre l'Algérie et l'UE et d'adhésion à l'OMC, elle souligne que son parti est le seul à s'y être opposé. “Nous ne sommes pas impliqués avec le FMI, la Banque mondiale, l'OMC et l'UE. Nous avons l'audace et le courage de s'y opposer et de dire nous ne devons pas entrer à l'OMC maintenant”, a-t-elle déclaré. Son programme électoral prône une réforme politique qui permettra d'aller vers une vraie réforme économique. “Tant qu'il y a une volonté politique, nous pouvons régler les problèmes et le PT est capable d'assumer cette responsabilité”, a-t-elle signifié. Pour cela, Louisa Hanoune opte pour un programme national de développement articulé autour d'un plan de travaux publics financé par des investissements publics. Elle plaide pour une véritable réforme agraire, décrétant la distribution de la terre exclusivement aux fellahs, à ceux qui la travaillent, qui en vivent, assortie d'une aide gratuite de l'Etat (en semences, matériels, engrais, forage…). La candidate s'engage à lutter contre les plans des institutions financières internationales. Afin d'illustrer ses diverses positions “économiques”, l'on se rappelle de ses déclarations au 3e jour de la campagne électorale, où elle plaidait lors d'un meeting qu'elle animait dans la ville de Dellys pour un partage équitable des richesses du pays en réclamant la restitution des 140 milliards de dollars déposés aux Etats-Unis et dans des banques occidentales. Elle a, en outre, proposé la révision des accords internationaux signés par l'Algérie qui ont porté des préjudices aux différents secteurs économiques du pays en les qualifiant de “désastre pour l'économie nationale”.
Moussa Touati “Instaurer une économie sociale juste”
Le président du Front national algérien (FNA), M. Moussa Touati, opte dans son programme pour le fondement d'un système économique avec des visées sociales. Autrement dit, il souhaite l'“instauration d'une économie sociale et juste, contribuant à l'exclusion des moyens existants, de gagne-pain entre tous les Algériens, mais lui assurant au moins les moyens d'existence pour vivre dignement et dans le respect”. Il favorise le développement de secteurs créateurs de richesses et d'emplois. La question de l'emploi est considérée en effet comme un axe central de sa campagne. Il estime que “70% des jeunes actifs sont versés dans le commerce informel”. Moussa Touati plaide également pour les indemnités des agriculteurs. Il précise toutefois que seuls les véritables agriculteurs touchés par des calamités doivent être indemnisés. L'objectif recherché à travers une telle action est d'assurer la sécurité alimentaire pour les populations dont la principale revendication demeure le droit à la vie. Sur un autre plan, il encourage la réalisation des projets structurants, le soutien aux entreprises nationales mobilisant une forte main-d'œuvre, ainsi que la multiplication des petites et moyennes entreprises. Pour le candidat, la politique de réforme économique a rendu l'Algérie, regrette-il, “dépendante des conteneurs après la fermeture des entreprises, le licenciement des travailleurs, alors que l'argent a été accordé aux étrangers pour des projets fictifs”. Son programme a pour but de surpasser tout le négativisme qui a fini par investir les différents secteurs de la vie nationale, politique, sociale et économique en plus de la montée des pressions et des tentatives des étrangers pour accaparer des richesses du pays. Il favorise de ce fait “l'urgence de l'investissement dans les ressources humaines”. Outre la réforme du système monétaire, il suggère une reconsidération du sol, son aménagement et encouragement aux agriculteurs.
Ali Fawzi Rebaïne “Pour une véritable restructuration du système financier”
Le président du parti AHD 54, Ali Fawzi Rebaïne, semble être l'opposant le plus farouche de l'ensemble des candidats. Ses discours sont toujours “ornés” de constats peu reluisants de la situation socioéconomique prévalant en Algérie. Pour mettre un terme aux pratiques inefficaces pour l'économie nationale, suivies jusque-là par les pouvoirs publics, il prône une véritable “restructuration” du système financier actuel. De son programme électoral, il en ressort une “refonte de fond en comble des institutions financières nationales”. À ce propos, M. Rebaïne a souligné qu'“il faut éloigner et mettre à l‘abri ces institutions des pratiques négatives. Pour ce faire, il est important de renforcer les missions de contrôle afin d‘empêcher les malversations”. Cette réforme aura à cibler tout le système économique et ses démembrements, notamment les banques, l'administration des douanes, la Cour des comptes y compris le Conseil de la monnaie et du crédit. Exprimant son opposition à toute économie fondée sur la rente pétrolière, M. Rebaïne suggère d'encourager davantage les secteurs porteurs de richesses et créateurs d'emplois. Le président du parti Ahd 54 veut mettre en place une économie forte basée sur un développement global et durable. Il est également question dans son programme d'une distribution meilleure et efficace des richesses nationales et la promotion d'une politique de l'emploi efficiente pour mieux juguler le fléau du chômage. Il a rappelé que son parti œuvre pour la lutte contre la corruption et le favoritisme. Pour cette dernière irrégularité, il évoque la crise du logement qui, selon lui, perdurera à cause de la mauvaise gestion et du favoritisme dans la distribution. Autre secteur auquel s'intéresse Ali Fawzi Rebaïne a trait à l'agriculture. Il faut pour cela, insiste-t-il, arriver à réaliser l'autosuffisance alimentaire et sortir enfin l'Algérie de sa dépendance vis-à-vis de l'étranger. Pour le candidat, il est impératif de procéder à un changement au sommet de l'Etat pour permettre aux cadres montants d'exercer leurs droits à la gestion des affaires du pays. Celui-ci dispose de tous les moyens financiers et humains pour “imposer un changement et aboutir à une bonne gouvernance”.
Abdelaziz Bouteflika “Poursuivre les réformes de la gouvernance dans tous les domaines”
M. Abdelaziz Bouteflika s'engage à “poursuivre le processus de réformes de la gouvernance dans tous les domaines et la consolidation de l'autorité de la loi”. Certes, affirme-t-il, “des réformes structurelles ont été engagées pour rétablir et renforcer l‘autorité de l'Etat, mais il faut désormais, œuvrer à mettre un terme aux dérives dont sont victimes les citoyens”. Le troisième engagement du candidat porte sur “la poursuite d‘un effort intense de développement économique et social”. C'est ainsi que le candidat assure-t-il, “mobilisera encore plus intensément les ressources du pays au service du développement du pays” qu'il promet d'accroître à 150 milliards de dollars dans les cinq prochaines années. En quatrième lieu, M. Bouteflika se dit déterminé “à faire éradiquer la crise du logement en renforçant, par des incitations diverses, le développement de la promotion immobilière et les capacités des citoyens à accéder à leur propre demeure”. Il envisage aussi de créer 3 millions d'emplois dont la moitié par le biais des dispositifs d'emploi d'attente. Sur un autre plan, et tout en encourageant l'investissement étranger sur la base d'un gain partagé, le candidat assure “soutenir la relance du secteur économique public en appuyant les capacités nationales d'investissement et de création de richesses”. Une raison pour laquelle il compte “faire progresser la croissance économique, en investissant davantage de moyens dans la création de richesses hors hydrocarbures”.
Mohamed Saïd “Diversifier les revenus du pays pour préparer l'après-pétrole”
“Une relance économique qui tendrait à se substituer à l‘économie de rente”. Tel est le credo de l'autre candidat à la présidentielle, M. Mohamed Saïd. Cette mutation nécessite selon lui, “une nouvelle politique avec des étapes et des objectifs précis, et une vision globale et ferme”. Il évoque, lui aussi, dans son programme la refonte du système monétaire et fiscal, en y introduisant davantage de transparence et de souplesse dans la gestion. M. Mohamed Saïd déplore le phénomène de la corruption qui, continue de ronger le pays. Il met l'accent aussi sur “l'échec des institutions de l'Etat à être au service du citoyen”. Pour lui, les finances de l'Etat sont dépensées et gaspillées sans le moindre contrôle. Le candidat pense d'ores et déjà à l'après-pétrole. Pour cela, il pense que la solution réside dans la diversification des sources du revenu national pour réduire la dépendance à l'égard des hydrocarbures. Cela passe impérativement par la création de toutes les conditions requises pour la promotion des exportations hors hydrocarbures et la réalisation de la sécurité alimentaire à même de garantir un développement durable. M. Mohamed Saïd promet un développement de l'agriculture stratégique dont l'une des bases est la préparation d'une nouvelle génération de jeunes pour améliorer le rendement des agriculteurs. Il faut également développer l'agriculture des montagnes et du Sud. Pour cela, le candidat préconise de construire davantage de barrages afin de réduire les effets de la sécheresse et d'octroyer aussi des prêts à des taux accessibles aux agriculteurs. Il suggère de promouvoir, en outre, la recherche scientifique pour améliorer la qualité des semences et moderniser les moyens de production. Diversifier les ressources des revenus du pays implique, indique-t-il, le développement des secteurs porteurs que sont l'agriculture et la pêche. L'autre préoccupation du candidat est l'amélioration du rendement de la fiscalité par un meilleur contrôle des activités économiques informelles. La relance et la promotion des secteurs du tourisme et industriel, sont autant d'atouts qu'il faut exploiter pour sortir de la dépendance des recettes du pétrole. Mohamed Saïd aspire aussi à la mise en place de mécanismes de régulation pour stimuler les investissements nationaux et étrangers, en veillant à concilier l'intérêt national, et la garantie de mouvements des capitaux. Le programme de Mohamed Saïd prévoit également d'autres mesures dont la création d'une caisse nationale de caution des loyers d'habitation, mise en place d'un système bancaire incitatif pour la réalisation et l'achèvement des projets d'habitation privée, le gel de toute augmentation dans les prix de l'électricité, de l'eau et des carburants.
Djahid Younsi La création des PME, une des priorités
Plusieurs priorités sont consacrées dans le programme électoral du candidat Djahid Younsi. Il soulève la nécessité pour l'Algérie de bâtir une économie indépendante des hydrocarbures. “Il était temps de construire une économie qui ne soit pas basée uniquement sur les recettes des hydrocarbures qui représentent 98% des revenus de l'Algérie en devises”, relève-t-il. Pour lui, “le gouvernement souffre d'un réel déficit en efficacité, du fait de la dispersion des efforts dans des stratégies éparses”, déplore-t-il. S'opposant aux statistiques officielles, il estime que les chiffres du gouvernement sur le taux du chômage dans notre pays sont très loin de refléter la réalité. Son programme économique repose sur le libéralisme. Il ambitionne d'instaurer “un régime économique diversifié pour sortir du cercle de l'économie de rente tout en libérant les activités économiques des entraves bureaucratiques et en traitant le phénomène de l'économie parallèle”. Pour le candidat, la crise financière et la chute des prix du baril de pétrole peuvent avoir un impact négatif sur le pays. Il propose de ce fait de s'appuyer sur les PME. En effet, dans le volet économique de son programme électoral qui s'étale sur 25 pages, Djahid Younsi veut créer des dizaines de milliers, voire des centaines de milliers de “pépinières” d'entreprise avec un meilleur accès aux crédits bancaires. À ce propos, il faut, selon lui, développer l'esprit d'entreprenariat au sein des jeunes. Son programme électoral aborde aussi la mise en place d'un système de gestion du foncier industriel qui soit flexible et souple et ce, dans l'objectif de favoriser l'investissement et la création d'une industrie performante. Dans ce sens, la politique d'investissement version Djahid Younsi vise une lutte sans merci contre certaines pratiques bureaucratiques qui ont souvent fait capoter de nombreux projets et dissuader des investisseurs étrangers et nationaux. Younsi n'omet pas non plus d'évoquer le secteur informel en proposant de trouver des solutions radicales à ce phénomène. Comme il met en avant la nécessité de réformer le secteur économique public en solutionnant l'épineuse problématique de la dette des entreprises publiques, mais aussi l'introduction de normes de gestion transparentes à même de déterminer les responsabilités des uns et des autres. En plus de ces mesures, Younsi opte ouvertement pour la protection de la production nationale contre la concurrence déloyale. Le programme du candidat, qui fait de la sécurité alimentaire du pays la première de ses priorités, met l'accent sur la préservation des terres agricoles et le soutien aux agriculteurs par notamment la subvention des prix des semences et des engrais.


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