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Le pacte « anti » immigration voté jeudi
L' Italie ferme ses portes aux étrangers
Publié dans El Watan le 04 - 07 - 2009

Le Parlement a adopté une loi qui assimile les immigrés en situation irrégulière à des « criminels ».
Rome. De notre correspondante
Les étrangers qui ne sont pas en possession d'un permis de séjour devront, désormais, payer une amende salée entre 5000 et 10 000 euros avant d'être expulsés, s'ils sont repérés lors d'un contrôle de documents et les Italiens qui leur louent un appartement risquent jusqu'à trois ans de prison. Ce sont là quelques-unes des dispositions très sévères contenues dans la nouvelle loi sur l'immigration, votée jeudi par le Parlement italien. L'Eglise catholique est d'ailleurs sortie de son silence en se déclarant « triste et très préoccupée » par la situation dramatique dans laquelle des centaines de milliers de travailleurs étrangers sans documents (les sans-papiers en Italie sont estimés à environ 600 000 personnes) se trouveront avec leurs familles. La nouvelle loi, voulue par le parti xénophobe de la Ligue du Nord et adoptée par le gouvernement de droite de Silvio Berlusconi, assimile les sans-papiers à des « criminels », qu'ils aient ou non un poste de travail. Identifiés lors des contrôles de documents ou dénoncés par des Italiens (la nouvelle loi oblige à signaler la présence d'un sans-papiers), non seulement les immigrés dépourvus de visas ou de permis de séjour seront expulsés immédiatement, mais ils devront au préalable s'acquitter d'une lourde amende (entre 5000 et 10 000 euros).
Les enfants de parents sans-papiers ne pourront pas eux non plus être inscrits au registre italien des naissances, ce qui fera d'eux des « fantômes ». Par ailleurs, la période maximale de détention des immigrés en situation irrégulière, dans les centres de rétention, a été portée de 2 à 6 mois. La Commission européenne a déjà réagi face à ce texte considéré par les organisations de défense des droits de l'homme comme une « une norme cruelle digne des lois raciales du fascisme », et souhaite examiner ces mesures pour vérifier leur « compatibilité » avec le droit communautaire. Pis encore, ce nouveau texte n'épargne même pas les immigrés régulièrement résidents en Italie. Ainsi pour se voir renouveler leur permis de séjour en Italie, ils devront débourser entre 80 et 200 euros. Même « tribut » pour demander d'accéder à la citoyenneté italienne. Le mariage avec un Italien ne donnera plus le droit automatique à devenir citoyen de la péninsule ; il faudra y résider au moins deux ans après le mariage pour pouvoir présenter la demande de naturalisation. L'opposition a fortement dénoncé ce texte de loi qui est passé jeudi au Sénat grâce à un vote de confiance décrié par la gauche. La présidente des sénateurs du parti des Démocrates de gauche (PD), Anna Finocchiaro, a qualifié cette loi de « norme qui viole les droits légitimes des immigrés, à qui nous confions les êtres qui nous sont les plus chers ». Les familles italiennes craignent, en effet, d'être pénalisées par le caractère répressif de cette loi ; les aides domestiques, les baby-sitters et les gardes-malades étrangers pourraient quitter l'Italie, alors que leurs employeurs risquent de se voir poursuivis pour délit d'hébergement de sans-papiers. Plusieurs associations de lutte contre le racisme ont dénoncé le fait que les employeurs, les entrepreneurs du Nord et les propriétaires de terrains agricoles n'encourent aucun danger avec cette loi, ce qui dénote d'une volonté de continuer à exploiter les sans-papiers sans vergogne.


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