Des membres d'une famille ont comparu, hier, devant la cour d'appel pour répondre des chefs d'accusation de dégradation de biens d'autrui, violation de domicile et port d'armes prohibées. Selon l'acte d'accusation, les victimes sont les membres d'une famille dont la maison est mitoyenne à celle des accusés dans le bourg Haï Nedjma (ex-Chteïbo). Un conflit de voisinage couvait depuis plusieurs semaines entre les belligérants jusqu'au soir des faits, quatre mois auparavant. Les sept mis en cause parmi lesquels figurent quatre femmes, armés de coutelas et de bâtons, ont investi l'habitation de la famille victime, composée du père, de la mère et d'une fillette. Ils ont tout saccagé sur leur passage avant de mettre le feu en usant de cocktails Molotov. L.B, le père de la famille auteur de cette attaque, a porté un coup de couteau au niveau du poignet de la fillette lui sectionnant ainsi une veine. La petite victime a été sauvée grâce à la rapide pris en charge de l'équipe médicale du CHU d'Oran. Jugé en première instance par le tribunal correctionnel de la cité Djamel, le principal inculpé, L.B, a été condamné à une peine d'une année d'emprisonnement. Ses coaccusés ont écopé entre six et une année de prison avec sursis. Hier, en se relayant à la barre, les sept prévenus se sont entremêlés dans des déclarations contradictoires en niant les faits. Le représentant du ministère public a requis le maintien des peines initiales. La défense a plaidé l'acquittement. L'affaire a été mise en délibéré.