La centrale syndicale a enfin pris la décision de réhabiliter le secrétariat de l'union locale-centre, objet, depuis une année, de luttes syndico-syndicales tumultueuses à Constantine. La décision, tombée mercredi dernier à l'issue d'une réunion tenue le 1er juillet à Alger, intervient en conclusion d'un rapport présenté au secrétariat national par les membres de la commission qui avaient rencontré les partis en conflit le 24 mai 2009. Voici une année, et à la suite du congrès national de l'UGTA, le secrétariat de l'union locale-centre a été remercié et vite remplacé par un autre secrétariat sans le moindre respect des procédures définies par les statuts du syndicat. La structure en question, la plus importante au niveau de Constantine, a été considérée comme illégitime par la centrale, de par l'illégalité de la procédure de son installation. L'auteur de cette opération audacieuse est l'ancien-nouveau secrétaire de l'union de wilaya, Boudjemaâ Rahma, lequel agit jusqu'à ce jour à défaut d'une reconnaissance de la part de la centrale. La décision, qui ne s'adresse pas d'ailleurs à lui, enjoint aussi au secrétariat de l'union de wilaya d'appliquer les décisions du secrétariat national et faciliter la tâche au secrétariat de l'union locale pour poursuivre sa mission, lit-on encore sur le document, dont nous détenons une copie. Faut-il rappeler qu'en janvier dernier, le secrétaire national chargé de l'organique avait décidé la suspension des activités de ladite structure en attendant de voir de près les tenants et aboutissants du bras de fer déclenché entre les partis en conflit ? La même décision autorisait la structure et les membres du secrétariat de l'union locale, issue du congrès local et remplacés par une structure « fantoche », de reprendre leurs activités. La nouvelle position confirme que Rahma, ex-membre du bureau national, qui essuie ainsi un affront, est lâché par Alger, qui, visiblement, ne cautionne pas ses agissements et donne raison à ses détracteurs.