L'anarchie est ce qui caractérise, ces derniers jours, le secteur des transports au chef- lieu de wilaya. Les passagers, à destination de différents lieux, sont souvent méprisés par les transporteurs privés usant de diktat. Au niveau de l'ancienne gare routière, située Route de Frenda, l'anarchie reste indescriptible. Certains transporteurs se comportent en véritable maîtres des lieux, avons-nous constaté sur place. Les autobus, qui font de Tiaret une escale avant de poursuivre la route vers leur destination finale, sont empêchés de stationner et d'embarquer des passagers, passagers qui se retrouvent otages d'un conflit qui ne les concerne pas. Lieux insalubres Bien plus, les clients sont embarqués d'un véhicule à un autre comme de vulgaires marchandises en l'absence d'une quelconque autorité de contrôle ou de régulation du flux. En d'autres points de la ville, certains chauffeurs de taxi ont fini par carrément occuper le carrefour dit «rond-point de Mechraa Sfa». Il est vrai que Tiaret a déjà entrepris de réaliser beaucoup de projets au profit du secteur (gare intermodale, gare du Régina), mais les actuelles aires de stationnement, notamment celles à destination de l'Est et à Aïn Guesma, en plus de l'ancienne gare routière, méritent un contrôle autrement plus soutenu. «En plus de l'anarchie dans la gestion du secteur du transport, l'insalubrité et les agressions restent les autres faces des gares routières», affirment des riverains.