A quelques mètres du 11, rue Sadek Lefkir où samedi dernier s'est produit un glissement de terrain ayant causé l'effondrement d'un immeuble, se trouve le 5, rue Hamidi. En ce lieu aussi, les habitations sont réalisées avec le système des gradins sur des collines ou des talus. L'immeuble en question a été évacué, selon des témoignages recueillis sur les lieux, de ses locataires suite au séisme du 21 mai 2003, soit six familles. Aujourd'hui, cette bâtisse menace ruine et n'est pas à l'abri d'un glissement de terrain. Ce qui constitue un danger pour des vies humaines, et risque de provoquer des dégâts quant aux habitations situées au gradin inférieur. En plus, à entendre les mêmes voix, les locataires évacués, « lesquels ont obtenu des chalets ailleurs, ont fini par réoccuper leur bâtisse sinistrée, d'où le danger quotidien qui plane sur leur vie ». Est-ce que la vie est dure dans les chalets à tel point que ces familles désertent les lieux pour un abri précaire, mais moins inconfortable qu'un chalet ?