Au jardin public Sur la rive droite de l'oued Mekerra, juste à côté du théâtre de verdure, le jardin public, bien qu'ayant perdu de sa superbe, reste l'un des plus en vue en Algérie avec celui du Hamma. Ouvert de 8 h jusqu'à 19 h, cet espace (6 ha) verdoyant peuplé de platanes, de caroubiers, d'acacias, ainsi que d'un séquoia centenaire, fait la fierté des habitants de la ville. Le long de ses allées ombragées, des expos-ventes d'objets artisanaux y sont régulièrement organisées, souvent après les suffocantes chaleurs de l'après-midi. Sur l'esplanade de la Concorde Depuis trois ans, c'est devenu un rituel à Sidi Bel Abbès. L'immense esplanade de la Concorde, dans la nouvelle ville de Sidi Djilali, rassemble tous les soirs des centaines de personnes en quête de fraîcheur. « Un véritable lieu de vie que les Belabésiens ont adopté immédiatement », explique le gérant d'une crémerie située au beau milieu de cette place toute recouverte de gazon naturel. « Ce lieu est devenu un lien fort entre les quartiers de la nouvelle ville et ceux de Gambetta, Sidi Amar et Mâconnais. » Lentement mais joyeusement, l'esplanade se remplit au fil des heures, généralement à partir de 20h. Elle accueille des dizaines de familles qui prennent place bruyamment sur une pelouse affaiblie par un été caniculaire et des corps ramollis par l'oisiveté. Leur activité favorite : des séances de dégustation de glaces et palabres jusqu'à une heure tardive. Kada, venu du quartier de Faubourg-Thiers, s'y rend tous les soirs après le travail pour disputer d'interminables parties de dominos avec ses amis. D'une superficie de 32 000 m2, l'esplanade comprend trois grands ensembles : une scène pour des spectacles en plein air, des crémeries et des cafeterias ainsi que plusieurs aires de jeu. Lors des différents festivals qu'accueille chaque été la ville de Sidi Bel Abbès, l'esplanade prend des airs de fête. Ici, des spectacles de danses ou de musique attirent des flots de spectateurs déboulant de toutes les artères de Sidi Djilali. Une raison de plus pour sortir la nuit et se fondre dans la grande famille des couche-tard.