Et cela, même si toutes ne fonctionnent pas réellement sur le modèle juridique de la franchise, mais plutôt de la «représentation» : en clair, un commerçant algérien importe la marchandise d'une marque et s'en fait le distributeur. La faute à la réglementation, trop contraignante et, surtout, à l'interdiction du transfert des royalties (redevance que les franchisés payent au franchiseur), résument dans les grandes lignes les concernés. Malgré le climat des affaires peu propice aux prises de risque, des rumeurs se propagent sur la venue de nombreuses marques parmi lesquelles Vince Camuto, la marque italienne de chaussures de luxe qui, quelques mois après avoir lancé sa franchise en Tunisie, s'installe à Alger. Idem pour Alain Afflelou implanté depuis un moment chez nos voisins tunisiens et marocains. Le géant américain de chaussures citadines Converse aurait également l'intention de s'installer en Algérie d'ici la fin de l'année. «Converse sera distribué dans quelques multimarques, ainsi que dans certaines boutiques en cours de finition», nous a déclaré Maud, la responsable de communication de la marque. Et puis il y a ceux qui ont annoncé leur arrivée mais ne sont toujours pas venus : le premier café Starbucks, attendu pour 2010, n'a jamais ouvert. Il aurait dû être suivi de 30 autres magasins, mais la multinationale américaine n'a finalement donné aucune explication. Même s'il se murmure que la marque aurait eu peur de ne pas trouver son public dans un pays où le pouvoir d'achat est si bas (un café chez Starbucks coûte en moyenne deux euros). Même flop du côté d'Ikéa, qu'on espérait pour 2008.