Une augmentation qui varie entre 20 et 30 DA au détail sur les produits de première nécessité est enregistrée, depuis le début du mois de juillet, auprès des commerçants de la ville d'Oran. La hausse sans explication est constatée pour l'huile, la farine, le sucre, la semoule avec des marges de 20 à 30 DA. Le litre de l'huile qui était commercialisé à 100 DA, il y a moins d'un mois, est cédé à présent entre 120 et 125 DA avec une rareté du produit chez les grossistes. Selon des commerçants, cette hausse s'explique par une forte demande durant la saison estivale, et surtout par l'approche du mois sacré de Ramadhan au cours duquel les adeptes du commerce informel n'hésitent pas à se constituer, un mois auparavant, des stocks pour une spéculation par la suite. C'est notamment le cas de ceux qui activent dans la fabrication et la vente de la pâtisserie orientale. Préserver la petite bourse Contacté lundi, le coordinateur du bureau de wilaya de l'U GCAA qui s'élève contre cette pratique, lance un appel aux commerçants et artisans afin d'éviter de tomber dans le jeu en procédant à des augmentations des prix. « Il faut préserver la petite bourse surtout durant l'été », a-t-il indiqué en préconisant la multiplication des opérations de contrôle auprès des grossistes et revendeurs. Il faut également renforcer ces opérations au niveau des grands axes, surtout pour ce qui des camions assurant le transport de la marchandise inter-wilaya. Depuis le début de la saison estivale, un autre phénomène est apparu entraînant des plaintes et des mécontentements. Il s'agit de la tricherie dans la qualité de certaines boissons gazeuses de renom. Une fois la bouteille en verre décapsulée, le client a droit à de l'eau sucrée achetée à 35 dinars.