L' association qui a entamé un minutieux travail de réorganisation des rangs, a à son actif, une journée d'étude consacrée au rôle de l'expert judiciaire à l'orée des nouvelles réformes introduites dans le secteur. Une rencontre âpre et enrichissante a marqué les travaux de l'assemblée générale de l'association des huissiers de justice de Tiaret. Le débat qui s'instaura entre membres adhérents ou non a porté sur des sujets divers et n'a pu se recentrer sur l'ordre du jour si bien qu'il a fallu recourir à la prolongation du mandat. Malgré ça, les experts judiciaires ont eu droit à la lecture du rapport moral et financier. Un rapport dont l'aspect moral a pris une part importante tant étaient grandes les préoccupations de cette entité pluridisciplinaire qui semble faire face à un dilemne kafkaïen. L'expert judiciaire, habilité sous les auspices de la justice à émettre des expertises, voit souvent ses plates bandes piétinées par des géomètres dont certains cumulent et la fonction et le sceau judiciaire. La situation reste préoccupante mais des perspectives d'une meilleure visibilité s'offrent avec le guide de l'expert que les concernés appellent de tous leurs vœux. Un guide qui, tout en codifiant les missions et les attributions des uns et des autres, n'aura d'effet palpable que s'il sera enrichi par une charte d'éthique qui fait aussi défaut. Code de procédure administrative Au-delà, il y a, en plus de l'entrain, une volonté de se soustraire de ce climat qui a déteint sur les progrès enregistrés. La jeune association qui a entamé un minutieux travail de réorganisation des rangs sous la houlette du duo Zobeidi-Belkacem, a à son actif, une intéressante journée d'étude consacrée au rôle de l'expert judiciaire à l'orée des nouvelles réformes introduites dans le secteur. Les nouveaux responsables au niveau du parquet ont affiché leurs intentions d'impliquer les huissiers de justice dans le processus engagé. Il faudrait peut-être ne pas l'occulter, même si certains huissiers le sous-entendent, la monopolisation de l'activité par une poignée d'experts locaux fait grincer des dents. « Le comble, diront pourtant presque unanimes nos interlocuteurs, c'est cette complicité réelle ou supposée entre certaines institutions dont celles financières avec des experts venus de lointains horizons ». Dans le fond et au-delà de la symbiose, subsiste le vide en matière de textes de lois que le nouveau code de procédure administrative n'a pas comblé.