Quand l'entreprise turque « Belgi » avait pris en charge le projet de construction de 1000 logements à Saïda (600 en 2006 et 400 en 2007) pour un délai d'exécution de 18 mois, la population était ravie mais fut bien vite déçue. En l'espace deux ans, la société turque ne réalisa que 10% du projet. Après plusieurs tentatives pour relancer le projet, le programme roulait au ralenti et finalement une décision de résiliation à tort a été prononcée à l'encontre de l'entreprise « Belgi ». L'OPGI, qui avait versé auparavant une avance de 30 milliards de cts pour le lancement des travaux, a été contrainte d'ester la BADR en justice, banque qui a cautionné l'entreprise turque. Selon le directeur de l'OPGI, Taleb Fawzi, « nous avons relancé le projet qui était en coffrage tunnel, nous avons restructuré l'opération en optant pour les poteaux en poutres pour les logements, dont les travaux ne sont pas encore entamés. Ainsi, l'entreprise « Souhoub » de Mebarki prendra en charge la réalisation de 240 logements, tandis que l'entrepreneur Belhadj Youcef a été retenu pour la construction de 210 logements. Pour les 550 logements restants, un avis d'appel d'offres a été lancé et l'ouverture des plis nous permettra d'être fixé d'ici peu ». Pour la résorption de l'habitat précaire, notre source nous a fait savoir que 1000 logements sont programmés, 500 à Saïda, 200 à Aïn el Hadjar, 200 à Rebahia et 100 à Sidi Boubekeur. Sur les 1000 logements prévus, les études de 480 logements sont prêtes et, d'ici la fin 2009, les travaux seront lancés. Questionné sur le retard dans les différentes réalisations à Saïda, le directeur de l'OPGI nous dira : « Le retard se situe entre les trois M (Matériaux, Matériel, Main-d'œuvre). A Saïda, c'est le manque de main-d'œuvre qualifiée, d'entreprise mal équipée, d'absence ou peu d'entreprises qualifiées de grande envergure ».