La promesse de doter le CEM de Tizoual de la commune d'Aït Smaïl, d'une cantine pour assurer la demi-pension au plus tard, début 2011, est loin d'être concrétisée. En effet, ce projet est inscrit en depuis 2007, mais à ce jour, rien n'a été édifié. Le chantier s'est arrêté au creusement des fondations, au début de l'année en cours. Le gel du projet depuis la réalisation des travaux d'arasement est dû à un litige qui oppose l'assemblée populaire communale (APC) à l'entrepreneur chargé de la réalisation de cette cantine. Cet litige n'a fait que pénaliser les 550 élèves que compte cet établissement qui a ouvert ses portes, il y a 8 ans. «S'il y a vraiment de quoi être en désaccord sur la conception de réalisation pourquoi tant de lenteur alors pour trouver une solution adéquate dans l'immédiat. C'est inadmissible de ne pas tenir compte au bien être de ces élèves dont la majorité est issue des familles les plus démunies», s'insurge avec dépit l'un des parents d'élèves. Outre l'absence de la demi-pension au niveau de l'établissement, les élèves font face aussi au manque de salles. Les collégiens endurent les affres de la surcharge des classes qui perturbe leur scolarité. Par ailleurs, l'alimentation en eau potable qui est indispensable pour assurer la propreté de cet établissement se pose avec acuité. L'approvisionnement en eau courante n'est assuré qu'à l'aide d'une citerne qui ne suffit pas, selon un enseignant de ce CEM, à faire face aux besoins de cet établissement. «Devant la précarité des conditions de prise en charge de nos enfants nous avons adressé plusieurs correspondances aux autorités concernées pour venir à bout de ces insuffisances. Nous avons même recouru à la fermeture de l'établissement au début de la précédente année scolaire. Malheureusement, nos doléances sont restées lettres mortes à ce jour», nous affirme Ferhane Nacer, l'un des membres de l'association des parents d'élèves.
