Le chef de l'exécutif, accompagné de son staff et des élus communaux, a sillonné, trois journées durant, les dédales de certaines cités et ensembles urbains de la ville de Tiaret pour s'enquérir de l'état d'avancement de certains projets de développement et donner le coup de starter pour d'autres. Du secteur de l'éducation qui se taille la part du lion, en passant par les infrastructures sportives, culturelles, administratives, de loisirs et de détente, jusqu'à l'habitat tous les chantiers ont été passés en revue. Une visite qui a amené Bentouati Abdeslam sur les chantiers de plusieurs projets, à l'exemple du marché de gros, celui du marché couvert au centre-ville, le jardin citadin au niveau de la cité «Ettefah», la banlieue Karman, Aïn Mesbah, Zaâroura, la cité Bouhenni et bien d'autres. Sur les hauteurs de la ville, au niveau de cité Mohamed Bouhenni, un projet de réalisation d'un réseau d'assainissement devrait soustraire les habitants des appréhensions liées aux cross-connexions. Au lieu-dit «Gherieb Zaccar», dont certaines familles étaient concernées par le relogement, le premier responsable de la wilaya a reparlé de la «nécessité pour tous les concernés par les opérations de relogement (ils sont plus d'un millier) de s'astreindre à des formes d'organisation». Pour les opérations d'aménagement, dont celui de plusieurs quartiers et de ronds-points où devraient s'ériger des œuvres d'art, confiées à un bureau d'études spécialisé, il a été réaffirmé «la disponibilité des pouvoirs publics de mettre le paquet pour peu que les réalisations soient à la hauteur des attentes». D'autres points figuraient dans la longue liste des projets visités, à l'exemple de la réaffectation des locaux commerciaux, précédemment destinés aux jeunes, pour en faire des services d'intérêt public. L'un d'eux, à la cité Lombard, s'est vu transformé en une cantine centrale et un autre, au centre-ville, en un complexe postal. Trois espaces dédiés à la détente et à la villégiature ont fait l'objet de visites. Il s'agit du jardin dit «Bouscarin», dont l'aménagement sera pris en charge par l'association nationale la Forem et l'université, un autre jouxte le siège de l'APC et le jardin citadin. Pour ce dernier projet, de loin le plus adapté à l'espace et qui devrait bénéficier d'une conséquente enveloppe de plus de 67 milliards de centimes, l'étude a été confiée à l'Urbatia. Si l'on se fie à l'exposé d'une jeune architecte, «ce jardin qui se veut une œuvre bien élaborée, comprendra des plans d'eau, des aires de détente aménagées et fonctionnera à l'énergie solaire». Les élus sont tout de même interpellés pour «veiller à la bonne exécution» pour que la ville de Tiaret puisse rattraper certains retards et s'inscrire au diapason des villes avenantes et moins repoussantes tant l'argent, en dépit de l'austérité, y est injecté à flots.