Le wali Bentouati Abdessalem a repris son bâton de pèlerin pour se rendre ce jeudi dans plusieurs chantiers, à l'exemple des établissements scolaires , les directions ou encore les constructions illicites. Les moyens de relier par les voies de maillage ces nouvelles infrastructures au reste de la ville ont été au centre de la visite de travail et d'inspection du chef de l'exécutif de wilaya, qui a marqué une longue halte au lycée Belhouari, avant d'ordonner à ses lieutenants l'ouverture d'une enquête sur les travaux bâclés du terrain combiné, une résidence abandonnée, le projet de l'internat en souffrance, un lot d'équipements abandonnés et autres défaillances dans le secteur de l'éducation. Au niveau du complexe hospitalier mère-enfant, des orientations ont été données par le premier responsable de la wilaya pour le lancement d'une étude visant à ouvrir une voie de maillage tout autour de ce complexe. Sur une longue liste, le chef de l'exécutif a ciblé une panoplie de poches foncières et des infrastructures relevant de la commune mais n'a pas réussi à les libérer devant un conseil communal sans pouvoir. Un collectif de 17 personnes locataires de l'ex-parc de l'entreprise (Avenir – Socoltiar) et l'infrastructure du théâtre implantés en plein cœur de la ville. Au même volet, figurent les locaux commerciaux initiés par le président de la République, on compte plus de 600 espaces, la gare routière, et autres édifices inscrits au registre de l'oubli, une partie du marché de gros, la piscine communale. Selon des experts, le manque à gagner pour la régie communale est estimé à des milliards de centimes par an, le wali Bentouati a décidé de commencer par les dossiers les plus emblématiques. Lors de la réunion tenue au siège de la wilaya, le chef de l'exécutif a remis sur le tapis une nouvelle feuille de route aux élus de la commune de Tiaret sur la gestion, le nettoiement, le'enlèvement des ordures et le suivi rigoureux des projets des différents programmes.Un taudis au milieu du lycée MohamedDib a mené le wali au bidonville de la honte de Karman. Il a instruit fermement les responsables concernés d'expulser l'occupant et la démolition de la baraque avant d'ordonner au chef de la daïra d'ouvrir une enquête approfondie sur la situation de l'intéressé dans les plus brefs délais. Cette annonce a été rendue publique par le chef de l'exécutif qui s'est exprimé sur le sujet. Le logement social revient à qui de droit. Quant à l'image désolante qu'offre cette capitale, les constructions illicites, les décharges publiques seront éradiquées par la force pour redorer le blason de notre wilaya. Lors d'un point de presse, le wali a dit ses quatre vérités. Que cache le bidonville de la honte Karman et qui en est responsable ? Qui a autorisé cette frange d'occuper les dizaines d'hectares dans une assiette agricole ? Les questions qui se posent aujourd'hui devant le conseil communal. Le wali a affirmé que l'éradication du site en question va permettre de récupérer des assiettes foncières. Cette opération, affirme le wali Bentouati, va faire de Tiaret une ville sans bidonvilles dans les prochains mois avant d'ajouter que «les services de la wilaya sont ouverts au dialogue et sont à l'écoute des préoccupations des citoyens». Pour le recensement établi par les services de la commune, le nombre est de 1 600 occupants du bidonville implanté sur la partie Est du chef-lieu de Tiaret dont les autorités locales ont manifestement oublié l'existence alors qu'il représente un réel danger sur tous les plans. Au milieu de ce taudis, les familles entassées dans des pièces minuscules faites de parpaings et de tôles, les routes impraticables et boueuses en hiver et poussiéreuses en été. A Karman, tout se transforme et tout se vend et s'achète raccordé illicitement par fils électriques entremêlés et traversent les ruelles en forme d'une toile araignée. Le conseil communal sait – il ce qui se passe dans ville ? La visite du nouveau wali nous réserve beaucoup de surprises dont plus de 9.200 familles ont bénéficié des toits dans le cadre (RHP) et à Tiaret – Ville un nombre important relogé aux 500 logements en face de l'université de Karman et autres à Zaâroura.