Et à l'approche de l'Aïd El Adha, la situation ne s'arrange guère. Si la raison première évoquée par des employés de certaines agences d'Algérie Poste est le manque de liquidités, avec promesse des responsables de remédier à cette situation, il n'en demeure pas moins que la venue massive dans ces bureaux de citoyens de wilayas limitrophes, comme Mila ou encore Oum El Bouaghi, participent grandement à amplifier cet état de tension perceptible dans les agences disséminées sur le territoire de la ville du Vieux Rocher, avec bien entendu une mention spéciale pour celles situées au niveau du chef-lieu de wilaya. Par ailleurs, l'on soutient avec force que les nombreuses personnes, originaires des villes limitrophes, qui viennent retirer leur argent à Constantine, sont traitées comme les autres clients «locaux» d'Algérie Poste. Tout comme on laisse entendre, également, que l'afflux des citoyens des villes environnantes s'expliquerait par un problème beaucoup plus pesant du manque de liquidités au niveau de ces wilayas. Bien évidemment, cette présence massive des détenteurs de compte de chèques postaux (CCP) est très ressentie par les préposés au guichet, lesquels sont fortement sollicités. Les assurances de la direction d'Algérie Poste, par le biais de son premier responsable, quant à la disponibilité de liquidités en cette période de fête de l'Aïd El Adha, ainsi que sa décision de laisser les agences ouvertes le vendredi, devraient, a priori, rassurer les clients et, partant, alléger la pression sur les guichetiers des agences postales de Constantine.