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Ville en détresse
Commune d'El Milia
Publié dans El Watan le 10 - 08 - 2009

Qui peut changer le destin d'El Milia ? Cette question qui taraude l'esprit du commun des habitants de cette ville mérite, à plus d'un égard, d'être soulevée dans un contexte estival qui a aggravé l'état de déliquescence dans lequel s'est engouffrée la deuxième grande agglomération de la wilaya de Jijel.
Considérée comme telle de par son statut de grande ville qui vient en second rang, après Jijel, El Milia est pourtant mal gérée ; les responsables ne sont même pas capables de la débarrasser des ordures ménagères qui l'envahissent ou de garantir un minimum d'eau à ses habitants. En plein été, l'eau demeure une denrée rare dans cette ville qui suffoque, non seulement sous l'effet de la chaleur, mais, pire encore, par le fait de la poussière émanant des routes complètement défoncées et des espaces sales et pollués. Totalement détériorées par d'éternels travaux qui n'ont guère changé le triste visage de cette ville, les routes sont devenues le cauchemar des automobilistes et des piétons qui peinent eux aussi à trouver un espace convenable pour circuler. Pendant ce temps, la chronique politique locale est rythmée par les nouvelles colportées ça et là au sujet d'un éventuel arrangement entre le maire et ses opposants qui ont, pourtant, tout fait pour l'éjecter de son « confortable » siège communal, sans jamais parvenir à leurs fins. Ceci dit, l'affaire du retrait de confiance au premier magistrat de la ville, signé par les deux tiers de la majorité des élus siégeant à l'APC, reste, selon certains avis, l'une des causes qui précipitent la ville dans cette misérable situation, alors que d'autres déplorent, tout bonnement, l'inertie des responsables locaux.
En tout état de cause, « la bonne gouvernance » locale est battue en brèche, particulièrement depuis l'ouverture d'une enquête, sur instruction du parquet, autour de certaines affaires qui ont été étalées sur les colonnes de la presse. Largement commentées par une opinion restée stupéfaite devant les révélations de ce qui a été avancé, ces affaires n'ont fait qu'aggraver le sentiment de frustration qui règne au sein de la population locale face à l'irrémédiable dégradation du cadre de vie. L'absence du moindre indice d'une quelconque volonté de changer l'image hideuse de la cité, qui se ruralise d'une manière terrible en dépit des grands budgets alloués pour le développement par les pouvoirs publics, a davantage accentué ce malaise. Les routes et les trottoirs défoncées, les fuites d'eau, les dépôts anarchiques et polluants des déchets ménagers, les réseaux d'AEP et d'assainissement défectueux, les mauvaises odeurs se dégageant des espaces pollués, ainsi que la pitoyable situation de la population qui court éternellement derrière les citernes des tracteurs pour s'approvisionner en eau face aux graves pénuries de celle-ci, sont autant de facteurs qui empoisonnent la vie du commun des habitants de cette agglomération. Dans ces conditions, est-il possible de parler de repos estival ou de vacances ? La question paraît incongrue, d'autant plus qu'en guise de repos, le citoyen n'a d'autre choix que de prendre la poudre d'escampette pour aller chercher ailleurs un coin de repos sur les proches plages de la région. Pour ceux qui n'ont pas les moyens de se payer une escapade estivale au bord de la mer, les rues encombrées, les cybercafés pour certains, et les cafés tout court pour d'autres, restent les seuls refuges en l'absence du moindre loisir ou d'animation culturelle.


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