A l'approche du 12 février, date arrêtée par la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) pour une marche pacifique à Alger, le RCD a réitéré son soutien à la démarche de la CNCD dont la formation de Sadi fait partie. A la tête de près de 200 militants, des parlementaires, les responsables du bureau régional auxquels se sont joints les élus locaux et des étudiants ont marché du siège du conseil communal du parti à la place Laâmari Meziane (ancienne mairie). Des slogans hostiles au pouvoir et d'autres en faveur de la marche du 12 février ont été scandés par les manifestants le long du parcours. Un appel a été lancé à la population pour y adhérer massivement afin d'exiger du pouvoir la levée de l'état d'urgence et l'ouverture des champs politique et médiatique ainsi que le départ du régime. «Le 12 février, tout le monde est concerné», «Bouteflika, Ouyahia Houkouma irhabiya», «Bouteflika dégage», criaient les manifestants à pleine gorge. En fin de matinée, un meeting a été animé par les responsables du bureau régional. Des présidents de sections communales du parti de Sadi, des militants ainsi que des élus se sont relayés au micro pour galvaniser les troupes : «On ne sera pas seuls sur le terrain cette fois, mais nous devons tout faire pour réussir la marche du 12 février. Nos partenaires dans la CNCD parfont les derniers préparatifs de cette marche. Bouteflika doit partir.»