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Torpeur diurne jusqu'au... f'tour
Le ramadhan, entre baisse d'activité et nonchalence
Publié dans El Watan le 25 - 08 - 2009

Pendant le Ramadhan, la vie tourne au ralenti. Le rendement s'effondre. La production est en baisse dans presque toutes les entreprises.
Bien qu'aucune étude détaillée n'ait été menée pour chiffrer cette baisse, tous les secteurs d'activité, à l'exception de la distribution alimentaire, s'accordent à dire que l'activité économique est en repli. Une des raisons qui pourrait expliquer ce recul de la productivité pourrait être l'impact qu'il a sur les habitudes des gens. Certains salariés, habitués à leur dose de caféine matinale et à griller cigarette sur cigarette, perdent une grande partie de leur capacité de concentration. Cette année, le mois du jeûne coïncide avec la saison estivale, ce qui ne facilite pas les choses. Habitués à la grasse matinée, il n'est pas aisé pour certains de se lever tôt pour aller travailler. En plus, même sur les lieux du travail, on a la tête ailleurs : on pense à la chorba, au kalbellouz et... comment agrémenter la sahra (soirée). D'autres font semblant de travailler avant d'aller dans les marchés « tuer le temps », pour reprendre l'expression populaire la plus en vogue.
En Algérie, c'est la direction générale de la Fonction publique qui annonce officiellement les horaires de travail à la veille du mois sacré. Mais en réalité, ils ne sont que rarement respectés. En moyenne, le temps de travail durant ce mois baisse de deux heures. Chacun voit midi à son horloge et fait comme bon lui semble. Le personnel arrive au plus tôt à 10h et repart au plus tard à 14h, ce qui signifie 4 heures de présence. L'absentéisme et les retards se généralisent. Dans les administrations, le phénomène est beaucoup plus répandu. Les prêches dans les mosquées et les causeries religieuses à la télévision algérienne exhortent les musulmans à ne pas tomber dans le piège de la paresse. Leur message est clair sur ce point : ne pas se borner à écouter la Parole de Dieu mais surtout l'appliquer. Cependant, il existe un décalage entre la théorie et la pratique. Ils se contentent d'être des auditeurs plutôt que des croyants éclairés.
Le changement des habitudes alimentaires et du climat du travail affecte le rendement, affirment certains. L'ambiance durant le Ramadhan ne se prête pas réellement au travail et certains (professions libérales) préfèrent aller travailler après la rupture du jeûne pour compenser le retard accumulé durant la journée. Paradoxalement, les travailleurs des APC et des administrations se plaignent le plus des effets du Ramadhan alors que ceux qui ont des métiers durs (sidérurgie, travailleurs en usine) maintiennent le même rythme. En général, il est évident que les gens ne sont pas disposés à travailler comme d'habitude. Omar, un fonctionnaire de 30 ans, s'irrite du conformisme général. « Le Ramadhan, c'est devenu une mode, comme de porter le hidjab. On accorde trop d'importance aux apparences », regrette-t-il. Lynda, universitaire, déplore le « jeûne du ventre » pratiqué comme un acte héroïque. L'Algérie est ainsi plongée dans une torpeur diurne et se réveillera au coucher du soleil, après le f'tour. Si l'on considère que les travailleurs algériens bénéficient également d'un congé annuel d'un mois, voilà donc un pays qui s'arrête pratiquement de travailler deux mois par an.


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