La surprise viendra du producteur public, le Groupe Avicole Ouest, par l'intermédiaire de sa filiale SAO (Société des Abattoirs de l'Ouest) dont l'unique point de vente est continuellement submergé par une clientèle de plus en plus nombreuse. Alors que la viande bovine congelée frôle les 500 DA et que celle fraîche s'affiche pratiquement au double, le consommateur se rabat naturellement sur les viandes blanches. Alors qu'elles étaient cédées à 250 DA, tout juste quelques jours avant le Ramadhan, l'affluence de la clientèle leur aura fait gagner pas moins de 100 DA. Cependant, la surprise viendra encore une fois du producteur public, en l'occurrence le Groupe Avicole Ouest, par l'intermédiaire de sa filiale SAO (Société des Abattoirs de l'Ouest) dont l'unique point de vente est continuellement submergé par une clientèle de plus en plus nombreuse. Cette affluence s'explique non seulement par la qualité des produits mis en vente, mais également par les prix qui n'ont subi aucune hausse. En effet, le poulet de chair congelé est cédé à seulement 250 DA/kg, soit exactement 100 DA de moins que ceux commercialisés par les revendeurs privés. Qu'il s'agisse de l'escalope, de la merguez, du pâté ou de la mortadelle, les prix pratiqués avant le Ramadhan ont été reconduits, à la grande satisfaction des ménagères qui se relayent sans discontinuer, emportant souvent deux poulets bien charnus. Généralement, la facture n'excède pas les 900 DA pour deux carcasses, ce qui permet à la ménagère de faire de substantielles économies. On déplore cependant le comportement de certains clients dont l'impatience provoque parfois des frictions inutiles, surtout lorsqu'il est constaté que l'organisme public semble avoir pris les dispositions pour répondre à toute la demande. Même le sempiternel problème de la petite monnaie semble avoir été pris en considération, surtout grâce à l'amabilité et au civisme de nombreux acheteurs. Dont certains n'hésitent pas à attendre patiemment sur le trottoir, pendant que d'autres se bousculent inutilement autour du présentoir frigorifique. Encore heureux qu'en face, les serveuses gardent un sourire de circonstance et une vigilance à toute épreuve.