Deux associations françaises, Sud-Nord évolution et Humanit'art et diversité, participent à l'organisation des activités culturelles en Kabylie. Afin de mettre sur pied des projets de partenariat avec le mouvement associatif local, deux associations françaises, Sud-Nord évolution et Humanit'art et diversité, en l'occurrence, participent à l'organisation des activités culturelles en Kabylie. Baptisés « Rencontre entre les deux rives », les projets en question s'articulent beaucoup plus sur la création d'ateliers artistiques afin de promouvoir les jeunes talents. Dans cette optique, d'ailleurs, les promoteurs de ce concept prévoient d'organiser en collaboration avec des associations de la wilaya de Tizi Ouzou, des spectacles dans plusieurs communes de la région, à l'image de celui prévu pour le 2 septembre 2009, au niveau de la commune de Mékla et plus précisément dans le village de Djemaâ Saharridj. « Nous voulons créer des conditions d'animation dans les villages isolés en vue surtout de démocratiser l'action cultuelle. Mais, on n'est pas là pour venir en assistance logistique aux associations, mais notre rôle est d'assurer un travail de communication. Nos actions doivent se greffer à celles des associations locales », nous dira Nordine Bellal, président de Humanit'art et diversité, de la ville de Wattrelos-Nord, qui explique, en outre, que la structure qu'il préside intervient dans le sens de promouvoir les échanges culturels. Elle s'occupe également de l'humanitaire comme elle organise des conférences et expositions portant, notamment sur la citoyenneté et la diversité. Pour ce qui est du Sud-Nord évolution, cette structure qui fonctionne sous la coupe de son président Ali Bouhouf, est domiciliée dans la ville de Lille. Par ailleurs, dans le cadre d'une caravane de solidarité vers l'Algérie, et à l'initiative des deux structures en question, une délégation de jeunes français se déplace, depuis 2007, en Kabylie pour mener des micro-chantiers. Ces derniers consistent, entre autres, en la réfection et la réhabilitation des habitations traditionnelles, dons de vêtements et matériel médical. « Nous avons ramené, en collaboration avec l'association Ithrane de la région, une délégation de jeunes français à Aït EL Kaïd, un ancien village dans la daïra des Ouadhias. Ces jeunes ont mené un chantier de solidarité dans cette bourgade qui est en perte de mémoire. On compte renouveler, chaque année, cette action. Il faut souligner aussi que le projet d'Aït El Kaïd a été classé dans le label de l'année culturelle européenne », ajoute M. Bellal qui précise également que des reportages vidéo et documentaires, appuyés par des témoignages, ont été réalisés sur la localité afin, dit-il, de situer les besoins en moyens pour mener un chantier de solidarité dans ce village. Il est utile de noter que ces actions peuvent, selon notre interlocuteur, s'étendre vers d'autres wilayas d'Algérie. Les promoteurs de ce projet envisagent, en effet, d'organiser, dans les mois à venir, des activités à Bouira et particulièrement dans la commune de Ben Haroun.