Halte n La rencontre-bilan du dispositif «Fonds d'appui aux projets» (Fap) 2008-2010 de 2 jours entrant dans le cadre du programme «Djoussour» (ponts), a été clôturée jeudi dernier, au centre culturel Azzedine-Medjoubi, à Alger. Cette rencontre, à laquelle ont pris part une vingtaine d'associations algériennes ayant bénéficié du financement de leurs projets, tous domaines confondus, mais également des associations européennes partenaires de ces projets, s'est déroulée autour de 2 grands thèmes : «L'apport et la valorisation des actions dans le cadre du Fap pour l'amélioration de la prise en charge de l'enfance et de la jeunesse» et «Le renforcement du dispositif du Fap (points faibles et forts)» Le but de cette rencontre, selon Mme Soraya Akouche, coordinatrice du programme «Djoussour» (ponts), est «de dresser le bilan participatif à partir de ce qui a été fait individuellement par chaque association. En outre, nous voulons les amener à travailler collectivement sur des projets similaires». Selon elle, «c'est un programme qui a l'ambition de jeter des ponts entre les associations algériennes et françaises, européennes ou de l'autre rive de la Méditerranée et entre les associations algériennes en Algérie», nous a-t-elle expliqué, et d'ajouter : «Nous voulons également mettre en place un pont entre les associations et les pouvoirs publics. Le programme vise aussi à renforcer les associations de la société civile algérienne par des fonds pour la mise en place de projets pour les enfants et les jeunes.» Pour rappel, Djoussour, qui existe depuis trois ans, compte actuellement 83 associations membres dont la moitié est algérienne, selon Mme Akouche. Quant au Fap, il est passé par deux phases entre 2007-2010, une phase pilote (2007-2008), puis la phase opérationnelle (2008-2010), qui a abouti au financement de 18 projets dont 8 en partenariat Sud-Nord et 6 par des associations algériennes seules. Ces projets sont répartis à travers les wilayas d'Alger, de Blida, d'Oran, de Tizi Ouzou, de Béjaïa, de Bordj Bou-Arréridj, de Sétif et de Batna et portent sur les domaines de l'enfance, la culture, l'éducation citoyenne et l'insertion socioprofessionnelle). Ils sont financés au profit de 16 associations algériennes activant dans le domaine de l'enfance et de la jeunesse dont 8 sont en partenariat algéro-français ou algéro-italien et un algéro-algérien. Interrogée en marge de la rencontre, la vice- présidente de l'association de solidarité et de lutte contre la pauvreté et l'exclusion, El-Gheith, de Bordj Bou-Arréridj, Belouahri Houria, chef du projet financé par l'Union européenne «Ecole 2e chance», spécialisée dans le soutien scolaire des démunis nous dit : «Grâce aussi au soutien du wali, de la DAS, de l'APC et d'autres partenaires, nous réalisons des projets en faveur de la femme (rurale, divorcée, veuve, femme au foyer..) (ateliers de confection et de tissage) et de l'enfance en situation de handicap et les démunis (crèches, classes de soutien scolaire..), ainsi que pour les jeunes.» Le vice-président de l'Association des parents d'enfants infirmes cérébro-moteurs (Apimc) de Sétif, Mohamed Kentache, chef de projet, nous a parlé du projet de son association qui consiste en l'inclusion scolaire de tout enfant dans une situation de handicap.