Saisi en référé par la direction de la briqueterie d'Irdjen, le tribunal de Larbâa Nath Irathen a rendu son jugement dans l'affaire qui oppose l'administration à la section syndicale de l'usine (lire El Watan du 31.08.2009). En effet, la requête formulée par le plaignant, et qui consiste en « la reprise du travail, l'action des syndicalistes étant illégale et préjudiciable pour la santé financière de l'entreprise », a été rejetée par le tribunal. Et ce, avec l'attribution des frais de justice à la charge du plaignant. Il est utile de rappeler que la grève est à son septième jour. La section syndicale assure un service minimum, mais compte maintenir la pression jusqu'à satisfaction de sa revendication. Elle réclame la réintégration d'un travailleur affilié à l'UGTA, suspendu de ses fonctions et la mise en place d'un comité de participation (CP) que les responsables ne sembleraient pas prêts à accepter dans l'unité, indique-t-on. Pour les syndicalistes, « la direction avait cosigné un protocole d'accord en avril 2009 qui stipule la mise en place de cet organe ». De son côté, la direction accuse la section syndicale « d'avoir incité les travailleurs à quitter leurs postes de travail et la fermeture des portes de l'usine, paralysant toute les activités au sein de la fabrique ».