Ce nouveau parti "s'inscrit dans le prolongement des idées et des convictions des mouvements Nahda et Islah" que M. Djaballah avaient dirigés avant de se retirer sous la pression de mouvements de protestation internes. Cette nouvelle formation politique, qui compte dans ses rangs des noms connus sur la scène politique tels que Lakhdar Benkhelaf et Abdelghafour Saadi, se fixe pour objectifs d'oeuvrer pour que l'appareil d'Etat détienne la "pleine légitimité" et de contribuer à construire une société fondée sur la culture de la Choura (consultation) et des principes démocratiques. Le FJD entend plaider "l'alternance pacifique au pouvoir" à travers des élections "libres et honnêtes", et lutter contre les injustices à travers l'élimination de toutes les formes d'abus et de népotisme dans les administrations. Dans une allocution lors de la réunion constitutive de ce parti, en présence de représentants de partis politiques et de personnalités nationales, M. Djaballah a précisé que cette nouvelle formation politique représentait un "mouvement politique réformateur global". Pour le président du nouveau parti, l'opposition demeure "l'un des meilleurs instruments de consolidation et de développement de la politique de l'Etat".