Abdallah Djaballah n'a pas encore déposé une demande d'agrément pour le nouveau parti qu'il a créé à la fin du mois de juillet dernier. Et pour cause. Car, pour le moment, il n'a reçu aucun signe de la part des pouvoirs publics pour souscrire à cette formalité administrative. «Nous attendons toujours la réponse du ministère de l'Intérieur», nous a, en effet, indiqué hier Lakhdar Benkhalaf un des fidèles lieutenants de Djaballah avant de préciser que «nous avons saisi par correspondance le ministère la semaine dernière pour avoir un rendez-vous et pouvoir ainsi déposer officiellement notre demande d'agrément pour le parti créé tout récemment». Abdallah Djaballah a annoncé le 30 juillet dernier à Alger la création d'une nouvelle formation politique dénommée le «Front de la justice et du développement» (FJD). Cette annonce, qui a été faite devant des centaines de fidèles et de compagnons à la mutualité des travailleurs des matériaux de construction, à Zéralda, marquait quelque peu le retour d'Abdallah Djaballah sur la scène politique nationale. L'obtention d'un agrément ouvrirait la voie au nouveau parti de Djaballah en vue de tenir, dans un délai d'une année, un congrès constitutif. Djaballah et ses partisans sont-ils confiants pour l'obtention d'un agrément, cela sachant qu'aucun parti politique n'a obtenu, depuis 1999, ce fameux sésame ? «Bien sûr qu'on est optimistes», répond Lakhdar Benkhalaf ajoutant : «Cela sera le cas si la loi est appliquée et sur ce plan, notre dossier est prêt et complet.» Cet optimisme a déjà été exprimé par un autre proche collaborateur de Djaballah, Abdelghafour Saidi en l'occurrence, qui a estimé que l'autorisation accordée par la wilaya pour l'organisation de la cérémonie du 30 juillet est «un signe positif qui nous laisse espérer un agrément pour que nous puissions participer à la construction de l'Algérie». Dans son discours prononcé le 30 juillet, Djaballah a indiqué que «ce nouveau parti s'inscrit dans le prolongement des idées et des convictions des mouvements Nahda et Islah» Des mouvements qu'il a présidés avant de se faire «éjecté» par ses anciens collaborateurs. En effet, Abdallah Djaballah a été éjecté d'Enahda d'abord, le premier mouvement qu'il a créé au lendemain de l'ouverture démocratqiue et dont il était le chef jusqu'en 1999, à la veille des élections presidentielles. C'est presque ce même scénario qui s'est répété avec le mouvement d'El Islah avant d'être de nouveau «trahi» par ses proches collaborateurs qui l'ont «dépossédé»de ce mouvement. Djaballah a tout fait pour récupérer El Islah comme l'attestent bien les longues batailles juridiques devant les tribunaux. De guerre lasse, il s'est tourné vers le mouvement Enahda, mais son retour a suscité de fortes résistances de la part de certains de ses anciens compagnons. Avec le vent du changement qui semble souffler très fort sur le monde arabe et les réformes politiques que l'Algérie s'apprête à initier, notamment à travers la révision de nombreuses lois, Abdallah Djaballah espère bien se replacer sur l'échiquier politique national. Mais, pour ce faire, il faut d'abord avoir l'agrément. Abdallah Djaballah n'a pas encore déposé une demande d'agrément pour le nouveau parti qu'il a créé à la fin du mois de juillet dernier. Et pour cause. Car, pour le moment, il n'a reçu aucun signe de la part des pouvoirs publics pour souscrire à cette formalité administrative. «Nous attendons toujours la réponse du ministère de l'Intérieur», nous a, en effet, indiqué hier Lakhdar Benkhalaf un des fidèles lieutenants de Djaballah avant de préciser que «nous avons saisi par correspondance le ministère la semaine dernière pour avoir un rendez-vous et pouvoir ainsi déposer officiellement notre demande d'agrément pour le parti créé tout récemment». Abdallah Djaballah a annoncé le 30 juillet dernier à Alger la création d'une nouvelle formation politique dénommée le «Front de la justice et du développement» (FJD). Cette annonce, qui a été faite devant des centaines de fidèles et de compagnons à la mutualité des travailleurs des matériaux de construction, à Zéralda, marquait quelque peu le retour d'Abdallah Djaballah sur la scène politique nationale. L'obtention d'un agrément ouvrirait la voie au nouveau parti de Djaballah en vue de tenir, dans un délai d'une année, un congrès constitutif. Djaballah et ses partisans sont-ils confiants pour l'obtention d'un agrément, cela sachant qu'aucun parti politique n'a obtenu, depuis 1999, ce fameux sésame ? «Bien sûr qu'on est optimistes», répond Lakhdar Benkhalaf ajoutant : «Cela sera le cas si la loi est appliquée et sur ce plan, notre dossier est prêt et complet.» Cet optimisme a déjà été exprimé par un autre proche collaborateur de Djaballah, Abdelghafour Saidi en l'occurrence, qui a estimé que l'autorisation accordée par la wilaya pour l'organisation de la cérémonie du 30 juillet est «un signe positif qui nous laisse espérer un agrément pour que nous puissions participer à la construction de l'Algérie». Dans son discours prononcé le 30 juillet, Djaballah a indiqué que «ce nouveau parti s'inscrit dans le prolongement des idées et des convictions des mouvements Nahda et Islah» Des mouvements qu'il a présidés avant de se faire «éjecté» par ses anciens collaborateurs. En effet, Abdallah Djaballah a été éjecté d'Enahda d'abord, le premier mouvement qu'il a créé au lendemain de l'ouverture démocratqiue et dont il était le chef jusqu'en 1999, à la veille des élections presidentielles. C'est presque ce même scénario qui s'est répété avec le mouvement d'El Islah avant d'être de nouveau «trahi» par ses proches collaborateurs qui l'ont «dépossédé»de ce mouvement. Djaballah a tout fait pour récupérer El Islah comme l'attestent bien les longues batailles juridiques devant les tribunaux. De guerre lasse, il s'est tourné vers le mouvement Enahda, mais son retour a suscité de fortes résistances de la part de certains de ses anciens compagnons. Avec le vent du changement qui semble souffler très fort sur le monde arabe et les réformes politiques que l'Algérie s'apprête à initier, notamment à travers la révision de nombreuses lois, Abdallah Djaballah espère bien se replacer sur l'échiquier politique national. Mais, pour ce faire, il faut d'abord avoir l'agrément.