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« Le 20 Août 1955 à El Milia a eu un impact retentissant »
Publié dans El Watan le 15 - 08 - 2011


– D'abord, pourquoi ce livre ?

Des contrevérités historiques ont surgi et j'ai bien voulu les rétablir surtout en ce qui concerne notre région relevant de la wilaya historique II du nord constantinois. Le rôle primordial de Ouled Aïdoun à El Milia dans les attaques du 20 Août 1955, en particulier, et durant la guerre de Libération nationale d'une manière générale, a été occulté et nos héros sont restés anonymes. C'est donc de mon humble devoir de laisser des témoignages et des vérités à ceux qui veulent prendre connaissance de l'histoire de la région. A Ouled Aïdoun, il y a eu de grandes opérations le 20 Août 1955 et après. Des combats farouches se sont déroulés dans la région, faisant subir aux troupes coloniales françaises des pertes énormes. Les localités de Bordj Ali (anciennement Aragaud), Asserdoune (Mechat), ainsi que tout le territoire se trouvant entre El Milia et Zeggar, là où s'est déroulée une bataille héroïque sous les commandes du Chahid Bouzerdoum Saïd, ont été le théâtre d'opérations spectaculaires. Bentobal commandait la région et, Zighoud Youcef, impressionné par l'ampleur de ces attaques, avait confié à, Messsaoud Boulai, un de nos responsables à El Milia que le 20 Août 1955 a politiquement réussi à Skikda, mais à El Milia, il a eu un impact politico-militaire retentissant.

– Et les opérations du 9 mai 1955 que vous évoquez dans votre livre ?

Ces attaques se sont déroulées sous l'œil vigilant de Zighoud Youcef; elles étaient le prélude, à mon sens, aux opérations du 20 Août 1955. Jaques Soustelle, le gouverneur général et un chef militaire, commandant le constantinois s'étaient déplacés sur les lieux pour s'enquérir de la situation après ces attaques. Ils se sont rendus compte qu'il était impossible de mater la révolution à Ouled Aïdoun. C'est du moins ce qu'avait déclaré Jacques Soustelle à son retour à Alger.

– Vous relatez le farouche combat livré à l'un des ultras de l'armée française, le colonel Trinquier, sous la conduite du chef Belhamlaoui

Trinquier a eu le combat et le sort qu'il méritait. Grâce à la vigilance et au courage de nos valeureux hommes, à leur tête le chef de la division quatre, le héros, Zouikri Mohamed, plus connu sous le nom de guerre de Belhamlaoui, tous ses plans ont été mis en échec. Ce criminel de guerre était venu avec pour seule mission de mater, selon le désir de son chef, le général Challe, la révolution à El Milia, à Ouled Aïdoun, donc. Hélas pour lui et pour sa soldatesque, le combat lui a été mené jusqu'à son départ, et d'une fort courageuse manière. Hormis ses crimes contre les civils et les femmes, il n'a jamais été possible pour lui de nous mettre en échec. Conscient de son échec, il avait tenté de nous faire admettre que la guerre s'était arrêtée ailleurs dans le reste du pays et que seule la région d'El Milia connaissait encore des combats. Il nous a fait transmettre une lettre, spécialement destinée, et c'est une vérité à dire, au chef Belhamlaoui, à travers laquelle il proposait la paix des grands, selon sa formule. Après concertation, une réponse lui a été adressée par courrier; Belhamloui, que dieu ait son âme, l'a ridiculisé et lui a tout simplement fait savoir que «celui qui a dévêtu nos femmes et permis à ses soldats de les humilier ne mérite pas qu'on lui prête attention». Il lui a fait comprendre que sa tête est la première à être recherchée, mais dommage qu'on l'a raté de peu lors d'une opération, à la sortie sud de la ville d'El Milia, au cours de la quelle, sachant bien qu'il était très suivi, il a changé sa voiture avant de se déplacer et c'est un de ses lieutenants qui a été tué.

– Votre livre peut soulever des polémiques

Oui j'en suis conscient, mais ce que j'ai voulu dire ce n'est surtout pas de diminuer de la valeur et du rôle des autres régions. Les combattants de l'ALN étaient partout et chacun s'est sacrifié pour une seule cause: l'indépendance du pays. Le livre a été écrit juste pour rétablir certains faits et mettre l'accent sur le rôle de Ouled Aïdoun dans le combat libérateur.


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