En réponse à votre article du 1er Septembre 2009 intitulé « Des ouvriers sans salaire depuis 5 mois », de l'EURL ex-ferme pilote Saïm de Aouebellil - wilaya de Témouchent, nous souhaitons apporter les précisions suivantes : Votre article débute par « alors qu'ils ne sont plus en grève ». Ce qui est totalement faux puisqu'ils ont déclaré une grève illimitée. Pour motif sans fondement légal, n'étant nullement social, à compter du 26 juin 2009 à ce jour, ils n'assurent qu'un semblant de travail minimum, ceci, malgré nos différentes mises en garde pour la reprise de leur travail, mises en demeure adressées par huissier. Par ailleurs, qui peut bien les payer, sinon le détenteur du pouvoir de signature : le nouveau gérant qu'ils empêchent d'exercer ! Et comment peuvent- ils prétendre à un salaire alors qu'ils affirment eux-mêmes qu'ils sont en grève. Les travailleurs, malgré eux, sont entraînés par trois d'entre eux dans des turbulences où l'anarchie le cède au chaos, ceci, au mépris des intérêts de leur ferme, il semblerait qu'il y en ait d'autres qui priment ! Qu'il y ait des intérêts en jeu quelque part, c'est indéniable, pour preuve, on en est au troisième gérant, tous des ingénieurs, les trois meneurs les refusent, ce qu'ils veulent c'est un gérant sur mesure ; à comprendre qui garantit leurs privilèges ?! La SAEX a déposé plusieurs plaintes dans cette affaire à facettes multiples, le soin est laissé à la justice de trancher en toute sérénité. En dernier, les seuls intervenants dans cette affaite sont la SAEX qui est le propriétaire unique de l'ex-ferme Saïm qui est sa filiale ; quant à la tutelle citée dans votre article ONCV, SGP et autres institutions, elles ne sont associées à cette affaire ni de près ni de loin. NDLR La grève n'a été qu'entre le 28 juin et le 4 juillet, l'arrêt ayant été prononcé suite à l'accord solennellement conclu le 4 juillet entre vous et leurs représentants. Pour preuve, vos employés ont effectué la moisson-battage de 420 ha et sont actuellement en pleines vendanges sur 217 ha. Vous n'apportez curieusement aucun démenti aux accusations qui disqualifient le 3ème gérant. Vous ne justifiez pas, comme le réclament les ouvriers, la destitution du gérant dont ils ont réclamé le maintien, un gérant qui, 15 jours auparavant, avait obtenu un quitus de gestion et bénéficié à titre de gratification de 20% correspondant à la partie variable de son salaire. Vous avez donné raison le 4 juillet aux ouvriers quant à l'iniquité de sa destitution, puis vous êtes revenu sur votre parole deux jours après. Alors comment prétendre n'avoir subi aucune pression de parties extérieures à la SAEX accusées, elles, de vouloir un gérant sur mesure à la ferme ? M. K.